Le seul journal ayant recuilli les propos de Dieter Scheiff est le Sonntag et à aucun moment il n’est question dans ses colonnes de nouvelles suppressions de postes en France. Morale de l’histoire, il faut toujours être très prudent sur l’interprétation que font certains journalistes de données brutes qu’ils récupèrent ici et là.
Voici un extrait de cet article, traduit en français :
“Monsieur Scheiff, des sociétés industrielles et même, de grandes banques comme le Crédit Suisse, réduisent massivement leurs emplois temporaires. Dans quelle ampleur le groupe Adecco est-il touché ?
Dieter Scheiff : Partout, notre chiffre d’affaires diminue, c’est une évidence. C’est la raison pour laquelle nous devons une nouvelle fois ajuster nos capacités vers le bas.
En d’autres termes, cela signifie que vous allez devoir supprimer des emplois. En France, 600 postes à plein temps l’ont déjà été. Allez-vous en faire autant dans d’autres pays ?
Dieter Schieff: C’est inévitable. Dans tous les pays où nos revenus sont en baisse, nous allons devoir procéder à des ajustements de coûts. Compte tenu de la conjoncture, sont concernés au premier chef les États-Unis, une grande partie de l’Europe et le Japon.
Y aura-t-il des licenciements ?
Dieter Scheiff : Nous allons jouer en premier ressort sur notre marge de fluctuation annuelle, qui est de l’ordre de 20 % à 25 %. Si cela ne suffit pas, il faudra envisager sûrement aussi des licenciements.