Les organisations syndicales devaient faire connaître hier, vendredi 6 février, leur réponse et plus exactement leur accord ou leur désaccord sur la troisième et dernière version des mesures sociales accompagnant le PSE.
Notre position est sans équivoque : nous ne signerons pas le projet en l’état.
La CFE CGC a acté un certain nombre d’avancées positives mais l’ensemble demeure très en deça de ce qui était possible et souhaitable.
Les négociations sont terminées et la version définitive des mesures sociales sera donc présentée mercredi prochain en CCE pour avis. Ce dernier n’ayant décidé aucune procédure de quelque sorte, devra donc rendre un avis positif ou négatif. Il faut savoir qu’en l’occurence, peu importe que l’avis soit positif ou négatif, car une fois rendu l’avis, l’entreprise met en oeuvre ce qu’elle a prévu.
L’avis du CCE sera bien entendu négatif, inutile de lire dans le marc de café ou sur une boule de cristal, mais ceci n’a plus grande importance. Des occasions de procédure ont été ignorées, alors qu’elles auraient pu constituer un important bras de levier (le seul, en réalité), comme nous l’ont dit et répété nos experts.
Aujourd’hui, à la CFE CGC, nous ne baissons pas et ne baisserons pas les bras. Nos élus et représentants syndicaux ont lutté jusqu’au bout, comme en attestent les PV des différentes réunions de CE et CCE. Nous avons parlé haut et fort, au nom des salariés concernés par le PSE et de ceux qui resteront dans l’entreprise. Face à une direction déterminée, parfois épaulée, hélas, par certains élus d’un certain syndicat ou certains élus indépendants, nous n’avons pas failli.
Il nous reste aujourd’hui à accompagner les salariés, les renseigner et les défendre au mieux pendant la période qui vient et qui ne sera pas forcément facile. Notre action au sein de l’Observatoire des métiers permettra notamment de suivre et d’agir sur toutes les anomalies et difficultés qui ne manqueront pas de survenir.