Nouvelle année, nouvelles résolutions. Et pourquoi pas se fixer comme vœux pour l’année 2011 de changer d’emploi ? Certains salariés en ont fait le choix et sont actuellement en train de peaufiner leur CV. Photo, pas photo ? Que faut-il mettre dans la case loisirs ?
Mieux vaut être clair et faire mouche, car un peu moins des 3/4 des recruteurs français examinent le fameux CV en moins de dix minutes, d’après une étude . 2400 DRH, financiers ou dirigeants européens, ont été interrogés par un cabinet sur la façon dont ils se font une première opinion à partir d’un CV.
Premier enseignement : les recruteurs français consacrent peu de temps à son examen. Plus du quart (27 %) déclarent analyser un CV en moins de 5 minutes. Un peu moins de la moitié (46%) consacrent 5 à 10 minutes de leur temps à cet examen. Et seulement 24 % y consacrent plus de 10 minutes. En Belgique, en Autriche et en Italie, les recruteurs prennent plus leur temps. Ils sont respectivement 42 %, 37 % et 36 % à dédier plus de 10 minutes de leurs temps à l’exercice.
Deuxième enseignement : il y existe une certaine tolérance aux fautes dans le CV. 18 % des recruteurs français, 56 % des tchèques, 32 % des Italiens et 23 % des Autrichiens ne prennent même pas ce critère en compte. Seulement 5 % des DRH ou dirigeants français écartent une candidature pour une faute. 35 % le font pour 2-3 fautes. Les Allemands sont les plus tatillons dans le domaine. 37 % affichent leur intolérance dès la 1ère faute.
Tout dépend toutefois du poste à pourvoir. ” L’exigence du recruteur sera variable selon le profil recherché. Un CV d’un comptable avec quelques fautes sera regardé avec beaucoup plus de tolérance que celui d’un responsable éditorial.” On s’en doutait un peu…