Le problème du numérique, quel que soit le sujet qu’on aborde, c’est avant tout celui de la confidentialité. Enquêtes et sondages n’échappent évidemment pas à cet inconvénient qui peut parfois s’avérer préjudiciable, c’est le moins qu’on puisse dire. Derrière toute enquête, il y a forcément identification du répondant, ne serait-ce que pour éviter des participations multiples ou non autorisées.
Suite à de sérieuses alertes, nous avons donc investigué sur le niveau de confidentialité des enquêtes GPTW et avons soigneusement analysé ce que cet organisme appelle “le Cercle de données”, c’est à dire les engagements de confidentialité. Le processus semble des plus sérieux. Sans rentrer dans l’ensemble des détails techniques, faisons quand même une rapide synthèse de la méthodologie. Pour des raisons que nous ignorons, la dernière enquête chez Adecco France a été pilotée par GPTW Danemark.
Tout d’abord, Adecco envoie le fichier contenant les données personnelles classiques à l’équipe “Survey”, seule habilitée à l’ouvrir en interne. Ce fichier sauvegardé est “pseudonymisé” (désolé, c’est le néologisme utilisé) par l’attribution à chaque participant d’un numéro d’identifiant ID puis intégré dans le logiciel Vocaza de chiffrement. Les données personnelles sont ainsi cryptées. Voici en résumé la méthodologie. Chaque année, au mois de décembre, l’ensemble des fichiers sont détruits dans les règles de l’art. Nous passons les détails complexes mais jusque-là, rien à redire, c’est du costaud, du professionnel et les moyens semblent mis en œuvre pour que jamais personne ne puisse remonter aux réponses individuelles des participants.
Il nous est d’ailleurs spécifié, par écrit, qu’AUCUN résultat n’est donné pour des groupes de répondants de moins de 5 personnes. Soit, mais en précisant aussi que toute structure (agence ou autre) d’au moins 5 salariés ayant répondu est identifiée et reçoit ses résultats. A notre connaissance, c’est loin d’être le cas et nous n’avons pas connaissance d’agence ayant reçu l’ensemble de ses résultats détaillés. Mais il y a beaucoup plus grave.
Quand les réponses à l’enquête GPTW servent à justifier des sanctions
Un directeur d’agence s’est récemment vu convoquer à un entretien disciplinaire sur la base d’un dossier particulièrement vide et sans que la moindre faute professionnelle puisse lui être évoquée. Il n’empêche que le seul reproche un peu consistant qu’ait pu lui asséner son hiérarchique concerne les réponses de son agence à GPTW. Des réponses trop négatives selon la direction. Et comme ces réponses déplaisent, c’est forcément que ce Directeur d’agence n’est qu’un piètre manager, n’est-ce pas ? Incroyable mais vrai, donc : un manager peut se voir reprocher les réponses à l’enquête GPTW de son équipe. L’enquête, moyen de mesure du climat dans l’entreprise est-elle destinée à devenir un prétexte à sanction ? L’enquête cesserait d’être vraiment anonyme – pas bien difficile d’identifier les mécontents dans un petit groupe de cinq salariés – dès lors qu’elle pourrait faciliter la sortie d’un manager. C’est un scandale de grande ampleur aux conséquences incalculables que nous dénonçons aujourd’hui. C’est, de plus, une perversion de la notion d’enquête qui, en soi, nous parait constituer un outil opportun et pertinent d’évaluation du niveau d’adhésion des salariés à leur entreprise et à sa gouvernance.
La direction doit s’exprimer rapidement et publiquement sur cette inquiétante dérive qui risque de saper les fondements de la confiance des équipes et de discréditer des outils qui par ailleurs peuvent avoir leur fonction et leur utilité dans l’entreprise.
continuons à faire confiance !
c'est clair ! c'est juste un scandale ! hallucinant !!!!!
Incroyable ! ça se passe où cette embrouille ?
Prêt à parier que c'est dans l'ouest
Et pourtant on a entendu et vu écrit que les réponses étaient censées être confidentielles, que c'était le moment de dire ce qu'on avait sur le cœur et de se lâcher. Tu parles, c'était pour mieux nous cibler, oui, en plus des Bottom up, des 180/360, des ONE to ONE mensuels, des entretiens annuels à mi-année, des formations managers où comme par hasard, ceux qui se retrouvaient ensemble étaient ceux qui étaient dans le viseur, il faut trouver ce qui pourrait être un moyen de sortir les cadres……………….Je comprends mieux les allusions maintenant DZ et DO !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Bande d'enf….. !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Je suis content d'être parti et oui comme Concombre masqué peut le laisser entendre, je suis prêt à parier que le DO de l'Ouest va s'éclater à abuser de son pouvoir ……………….. Bravo ADECCO, continuez votre politique RH et à être à l'origine ou couvrir de tels agissements inhumains !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
J'hallucine ! si ce que vous dites est vrai ça craint ! qu'en pense la CNIL ?
AH la super parade pour foutre les gens dehors
le mode des ressources humaines avec l humain au bout du fusil, après cette enquête on a tous un point rouge sur la temps bon courage!