Depuis le 25 mai, le burn-out, syndrome d’épuisement professionnel, a fait son entrée dans le classement international des maladies.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) est réunie depuis la semaine dernière, en Assemblée mondiale de la santé. Les maladies mentales sont l’un des temps forts de cette session. Elles concernent aujourd’hui près d’un milliard d’êtres humains. De plus, tous les métiers sont représentés. Conséquence de la dégradation du rapport entre une personne et son travail, le burn-out n’est pas une maladie, mais un syndrome qui empêche le travailleur de faire face à des situations de stress professionnel chronique.
Il va alors subir un ensemble de symptômes :
– épuisement émotionnel, physique et psychique qui donne une sensation d’être comme vidé de toute énergie,
– le sommeil, repos, week-ends et congés ne suffisent pas à soulager la fatigue,
– désengagement du travail et déshumanisation des collaborateurs (comportement asocial, dur, négatif…)
– dévalorisation de soi-même et une perte de confiance en soi.
Selon l’OMS, le burn-out est un syndrome résultant d’un stress professionnel chronique qui n’a pas été géré correctement.
Trois familles de symptômes ont été identifiées:
– sentiments de perte ou d’épuisement,
– distance mentale accrue avec le travail, ou des sentiments de négativité liés au travail, diminution de l’efficacité professionnelle.
Trois familles de symptômes ont été identifiées:
– sentiments de perte ou d’épuisement,
– distance mentale accrue avec le travail, ou des sentiments de négativité liés au travail, diminution de l’efficacité professionnelle.
Un syndrome qui pose question sur notre rapport au travail :
Voilà qui vient en tout cas apporter un démenti à la ministre du travail qui affirmait, début mai, que le burn-out n’était pas une maladie professionnelle.
Ce syndrome professionnel pose beaucoup de questions sur notre rapport au travail. Les cas récents de mal-être au travail, dépression, voire de suicides, appellent des réponses adaptées. Trouver un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, aménager des horaires plus flexibles, développer le télétravail sont des pistes à explorer. Mais avant tout, pour que les gens se sentent bien dans leurs postes, il faut bien définir leur mission, éradiquer le harcèlement sous toutes ses formes et inciter à une meilleure reconnaissance au travail.
Demain sur ce blog :
Les clients vont devoir payer le papier de leurs factures…