Le groupe avait déjà levé 232 millions d’euros dans un placement d’actions la semaine dernière.
Le groupe suisse Adecco a levé 1,5 milliard d’euros par le biais d’emprunts obligataires pour financer le rachat du français Akka Technologies, une des plus grosses acquisitions de son histoire, a-t-il annoncé mercredi. Le numéro un mondial du travail temporaire a placé un emprunt à taux fixe en deux tranches de 500 millions d’euros chacune, auquel s’est ajouté un emprunt hybride de 500 millions d’euros, a-t-il indiqué dans un communiqué.
Ce placement «achève» l’ensemble des mesures de financement qui soutiennent l’acquisition du groupe français, a souligné Coram Williams, le directeur financier d’Adecco, cité dans le communiqué. La semaine passée, le groupe suisse avait déjà levé 232 millions d’euros dans un placement d’actions pour contribuer à financer ce rachat du groupe français avec lequel il ambitionne de créer un géant des services technologiques et numériques.
Fin juillet, le groupe avait dévoilé un accord avec les grands actionnaires d’Akka Technologies pour racheter leurs parts au prix de 49 euros par actions. L’objectif de cette opération qui valorise Akka Technologies à 2 milliards d’euros est de regrouper les activités du groupe français avec celles de sa filiale Modis, spécialisée dans les métiers de l’ingénierie, qui doit lui permettre de s’appuyer sur un réseau de quelque 50.000 experts en ingénierie et technologies numériques à l’issue du rapprochement.
Fortement implanté en France, son plus gros marché, Adecco avait dévoilé la semaine suivante une deuxième acquisition dans l’Hexagone, engageant des négociations exclusives avec le fonds d’investissement Perceva pour reprendre le cabinet de conseils en ressources humaines BPI Group. Début septembre, le groupe suisse a enchaîné sur une troisième acquisition, plus petite, avec le rachat pour 65 millions d’euros du français QAPA afin de se renforcer dans le recrutement en ligne pour le travail intérimaire.
Source : Le Figaro
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