Les partenaires sociaux se lancent dans un cycle de sept séances de négociations, du 13 septembre au 22 décembre : « Transition écologique et dialogue social » en entreprise. Un sujet sur lequel la CFE-CGC a le leadership.
« Repenser, dans les entreprises, une nouvelle voie qui donne naissance à un droit social à vocation environnementale »
Qu’attendez-vous de ces négociations et y allez-vous avec optimisme ?
M.G. : Je me rends toujours dans une instance avec optimisme. D’autant qu’un des axes de travail de la CFE-CGC, depuis des années, est qu’il faut repenser dans les entreprises, avec les salariés et donc en premier lieu via les représentants du personnel, une nouvelle voie environnementale qui donne naissance à un droit social à vocation environnementale. Lors de la mise au point de la loi climat et résilience, nous avons porté des amendements qui visaient à inscrire une vraie politique environnementale liée au dialogue social dans les comités sociaux et économiques (CSE). Il s’agit de mobiliser les outils de gouvernance avec des sujets définis, des feuilles de route avec des objectifs mesurables et quantifiables.
Grâce à cette loi, nous sommes arrivés à un résultat où le CSE peut être consulté sur les sujets environnementaux – c’est très timide mais nous avons avancé. Nous voudrions aller plus loin et que soient créées des commissions environnement spécifiquement dédiées aux défis énergétiques et environnementaux dans les CSE, et que ce sujet ne soit pas dilué dans les autres commissions.
Quels sont vos principales revendications ?
F.M. : Outre la création de commissions environnement spécifiques dans les CSE à laquelle la CFE-CGC est fortement attachée depuis ses propositions d’amendements dans le cadre de la publication de la loi climat et résilience, il y a évidemment le renforcement des aides à la mobilité, thème sur lequel nous reprenons les propositions de notre secrétariat national à l’Économie. Par ailleurs, la CFE-CGC va pousser en avant trois autres évolutions :
- Une concertation avec les partenaires sociaux pour décaler des process de production intervenant habituellement dans les périodes de tension sur le réseau.
- Une incitation des entreprises à limiter les consommations grâce à des mesures d’économie en lien avec les modalités de travail adaptées.
- Et une mobilisation du management des entreprises pour la prise en compte de la gestion des usages énergétiques à leur niveau.
Source : site confédéral CFE-CGC