Nous serons au moins d’accord sur un point avec le Medef : celui d’augmenter les salaires au plus vite. En effet, cette organisation patronale, syndicat des patrons qui, eux, sont tous syndiqués, prône en effet et conseille à ses adhérents et à l’ensemble des chefs d’entreprise de pratiquer des augmentations de salaires afin de pallier, au moins en partie, aux conséquences délétères d’une inflation qui sape à grande vitesse le pouvoir d’achat des salariés.
Il s’agit aussi, sans doute, d’une légitime prudence et de désamorcer ce qui peut l’être face à la montée des mécontentements, dans un contexte déjà particulièrement tendu à cause de la réforme des retraites. Beaucoup ne sont plus dupes de la manœuvre et le déficit des retraites d’environ 12 milliards d’euros en vient presque à devenir anecdotique comparé au cumul des fraudes sociale et fiscale (des centaines de milliards), du “quoiqu’il en coûte” de la crise sanitaire (environ 200 milliards), du manque à gagner sur les GAFAM dont l’activité florissante en France échappe quasiment à l’impôt sur les sociétés, de la gabegie permanente de l’État, du coût de la délinquance et de celui d’une prétendue représentation du peuple, toujours aussi pléthorique alors que tout ou presque se décide aujourd’hui à Bruxelles. On pourrait continuer la liste pour ceux que cela intéresse. Alors vous savez, 12 petits milliards de déficits à venir…
Geoffroy Roux de Bézieux, le secrétaire général de cette organisation syndicale demeure toutefois dans la pondération en suggérant une hausse salariale qui ne saurait se situer au niveau de l’inflation mais n’en serait quand même pas trop éloigné. Tout l’art de la pondération. Compatissant, il déclare comprendre qu’un coup de pouce salarial plus modéré encore pourrait davantage convenir aux capacités financières des PME et TPE.
Il précise encore que “Ce seront surtout les entreprises qui ont des difficultés pour recruter qui procéderont aux augmentations”. C’est là où, chez Adecco, on se sent soudain concerné… Reconnaissant même que dans certains métiers “les salariés sont même maintenant en position de force face aux patrons” et que “Le manque de main-d’œuvre joue en leur faveur pour renégocier”. Nous , c’est bien ce que l’on pensait et on ne demande que cela mais nous n’essuyons pour l’instant que des fins de non-recevoir tout juste polies. Alors message à la direction, actuellement en pleine partie de chaise musicale – nous reviendrons prochainement sur les mouvements d’état-major dignes de l’armée mexicaine : nous avons nos agendas ouverts et sommes tout disposés à négocier dès que vous nous en fournirez l’opportunité.
L’espoir fait vivre… on augmente des gens incompétents et qui font prendre des risques inconsidérés à l’entreprise et aux collaborateurs, on leur donne des beaux cadeaux quand le vente tourne pour ne pas les licencier mais ceux qui charbonne rien
Que notre Direction en prenne conscience et redistribue un peu de cet argent gagné grâce aux équipes des agences !!!