Bonne nouvelle pour les ayants droit : l’inquiétant surendettement et les déficits budgétaires abyssaux de la France n’empêchent pas les annonces positives sur le front du social. En effet, et c’est une information de taille : pour la première fois depuis sa création en 1958, les bénéficiaires de l’allocation-chômage bénéficieront cette année de deux revalorisations. L’une de 1,9% dès le 1er avril et l’autre au mois de juillet.
La prime d’activité qui passe de 586,23 à 595,25 euros, pour une personne seule et sans enfant. Si vous êtes seul(e) avec un enfant, la prime passe à 892,86 euros et si vous en avez deux, l’aide passe à 1.071,43 euros.
Quant au revenu de solidarité active (RSA) augmente également de 1,6% ce 1er avril 2023 et passe de 598,54 euros à 607,75 euros. Revalorisation identique pour les allocations familiales versées par la CAF. Elles évoluent selon votre situation, dès ce 1er avril, entre 141,99 euros et 323,91 euros.
Pour mémoire, les minimas sociaux avaient augmenté en juillet 2022 de 4% et il s’agit, selon le gouvernement, d’un réajustement à hauteur de l’inflation officielle qui n’a, nous l’avons plusieurs fois évoqué, que peu de rapport avec l’inflation réelle subie par la ménagère de plus ou moins cinquante balais.
En revanche, après un prolongement du 28 février au 31 mars, depuis samedi dernier il n’est plus possible de faire la demande de l’indemnité carburant de 100 euros. Ce dispositif avait été mis en œuvre après la fin de la ristourne sur les carburants décidée par le gouvernement, à la fin de l’année 2022.
Disparition également de plusieurs aides “MaPrimeRénov”, notamment pour les ménages “aux ressources supérieures” pour toute une série de travaux qui, depuis la création de ce dispositif en 2019 en bénéficiaient.