Du 6 au 29 août, rediffusion des articles les plus lus depuis septembre dernier
Publié le 19 avril 2018
En date du 3
avril dernier et par lettre recommandée avec accusé de réception, la
CFE-CGC Adecco a réitéré, très officiellement cette fois, à notre
Directrice des ressources humaines, l’ouverture d’une négociation en vue
d’un accord d’intéressement au bénéfice des salariés. 
Vous
trouverez dans ce courrier intégralement reproduit ci-dessous, nos
principaux arguments et notamment le rappel de la nécessité d’intéresser
les salariés aux résultats et performances de l’entreprise. D’autant
plus que la participation aux bénéfices a totalement disparu depuis une
décennie. 
Pour rappel,
toute entreprise peut mettre en oeuvre un accord d’intéressement pour
l’ensemble des salariés, cadres et non cadres. Ce dispositif, né en
1959, est basé sur les résultats de l’entreprise et s’appuie alors sur
les indicateurs financiers et comptables et sur ses performances
(objectifs, productivité). Seule limite, ce montant excéder 20% de la
totalité des salaires versés mais le risque est faible : le jour où dans
l’entreprise l’intéressement atteindra les 20%, les poules seront
dotées d’une solide dentition de carnassier !
La loi Macron
du 6 août 2015 a sensiblement réformé le système de l’intéressement. Il
existe diverses formules de répartition entre les salariés, en fonction
du salaire et/ou du temps de présence au moment de l’exercice. Nous
reviendrons bien entendu plus en détail sur ce sujet essentiel.
En attendant, voici donc le courrier envoyé à notre DRH et demeuré, à ce jour, sans réponse : 

Madame,


Par
mon courriel du 25 octobre 2017, je sollicitais de votre part et au nom de mon
organisation syndicale, l’ouverture d’une négociation en vue d’un accord
d’intéressement pour les salariés. Ce courriel est demeuré, à ce jour, sans
aucune réponse de votre part.

Cependant,
comme je le mentionnais, en regard des résultats et de la performance globale
de l’entreprise, notre organisation CFE-CGC souhaite vivement que les salariés
puissent bénéficier à leur niveau d’un juste retour des fruits de leur travail.

D’autant plus que, comme vous le savez, le calcul
légal de la participation aux bénéfices ne correspond plus à l’environnement
législatif et fiscal actuel : le CICE, composante importante des résultats
de l’entreprise, n’entre en effet pas dans la base de calcul de la participation,
ce qui est pour le moins paradoxal.


En conséquence, au nom de mon organisation syndicale
et tout particulièrement de la section syndicale CFE-CGC Adecco, je réitère ma
demande d’ouverture dans les meilleurs délais d’une négociation portant l’intéressement
pour les salariés, en application des articles L 3311-1 et suivants du Code du
travail.


Demeurant
dans l’attente de votre réponse que je souhaite favorable, je vous adresse,
Madame, l’expression de mes salutations distinguées.

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