Ainsi, nous allons encore changer de mutuelle et donc courtier et d’assureur. Pour des raisons financières, évidemment et peu après la hausse astronomique de la cotisation appliquée au conjoint depuis le 1er juillet dernier. Seul le courtier est aujourd’hui validé officiellement (Henner), l’assureur n’étant, lui, que (fortement) pressenti.

Le schéma reste toujours le même. Un appel d’offres que l’on nous dit “groupe”. Courtiers et assureurs candidats exposent à notre direction leurs plus alléchantes propositions. Puis, entre autres critères, le référencement se fait donc sur la base d’un tarif acceptable et, un à deux ans plus tard, l’heureux élu de l’appel d’offres revient tête basse et l’œil vitreux annoncer que ce n’est vraiment plus possible et que le déséquilibre des comptes impose une augmentation tarifaire significative dans les meilleurs délais. Il est, peu de temps après remercié avec pertes et fracas et son déficit pour tout bagage de départ.

A noter que les négociations pour ce changement de mutuelle, sujet pourtant essentiel pour tous, s’effectuent dans le plus grand secret, à l’insu des élus et des salariés, l’entreprise n’ayant en la matière aucune obligation de consulter qui que ce soit. Il n’empêche que de nombreuses entreprises font, elles, le choix du dialogue et de la transparence. Imaginons pour nous consoler qu’il existe sans doute certains points de la négociation qui gagnent à n’être pas divulgués. “On ne nous dit pas tout” s’exclamerait cette chère Anne Roumanoff.

Ceci étant posé, la seule question qui vaille se résume à savoir s’il y va de l’intérêt des salariés ou non. Allons-nous vers une même ou meilleure couverture santé à une même tarification ? Allons-nous au contraire payer un peu plus cher pour de moindres remboursements ? Il est, à ce stade de nos informations, impossible de détenir la moindre certitude tant les courtiers et assureurs possèdent l’art de diversifier et complexifier leurs offres, un peu à la manière des opérateurs de téléphonie mobile. Impossible donc de comparer des choses vraiment comparables.

Il y aurait, pour simplifier, deux options, l’une dite “responsable” et l’autre “non responsable” pour ne pas nous dire crûment “irresponsable”. Un choix à peine orienté, donc. Autre indication, l’option responsable inclurait davantage de couverture, notamment sur l’optique hors réseau et sur la parodontie. Mais, encore une fois, aucune comparaison sérieuse n’est aujourd’hui possible. Seuls les premiers remboursements de soins de santé donneront la mesure de cette assurance-santé et de sa plus ou moins-value.

A suivre donc de près puisque cette nouvelle couverture complémentaire santé nous sera imposée dès le 1er janvier 2024. Nous y reviendrons, bien entendu, dès que nous disposerons de nouveaux éléments.

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