Notre Président d’Adecco France quitte le groupe

Notre Président d’Adecco France quitte l’entreprise mais, dans la grande presse, il ne se trouve guère, pour l’instant, qu’un quotidien pour évoquer ce mouvement. Le Figaro, et encore s’agit-il d’un article protégé et par conséquent payant ou réservé aux abonnés.

Nous n’avons pas à commenter ce départ après trois années passées aux manettes du réseau national Adecco et sommes coutumiers du turn-over qui agite et égaye à la fois les organigrammes des grands groupes et notamment celui du notre. Tout au plus pourrait-on légitimement se demander de quoi ce départ est-il l’indice. En l’absence de réponse fiable, nous nous garderons de toute conjecture hasardeuse. Contentons-nous d’écrire qu’il aura œuvré, sans doute efficacement et fidèlement, selon une feuille de route et des orientations définies par le direction du groupe à Zurich et dans l’intérêt de ses actionnaires.

Observons néanmoins que si cette information a circulé dès vendredi dernier, d’abord par le système du téléphone dit d’outre-Méditerrannée, avant d’être officialisée en interne, nous écrivions, deux semaines auparavant, dans notre article du 1er décembre intitulé “NAO et inflation” : “Nos dirigeants nationaux, tétanisés et soumis aux oukases de Zurich savent pertinemment que leurs orientations mettent maintenant l’entreprise en danger et il se pourrait d’ailleurs fort bien que nous entendions prochainement claquer dans le ciel de Villeurbanne un ou deux parachutes, dorés bien entendu. Nous ne lui (ou leur) jetons pas la pierre car face à l’inéluctable et quelle que soit la situation, il ne restera jamais, au bout du bout, que deux grandes options : l’affrontement ou la fuite.“

S’agissait-il d’une prémonition ? Non, Nostradamus et la médiumnité n’ont rien à voir dans cette affaire, pas plus que notre boule de cristal, et nous ne faisons, comme à notre habitude, qu’interpréter quantité de signaux faibles et une foultitude d’informations, d’ailleurs souvent contradictoires. Profitons-en pour prédire que les mouvements ne s’arrêteront pas en si bon chemin et que l’année 2024 nous réserve sans doute quelques surprises de taille…

Ne restez pas isolé(e)s et n’oubliez pas de prendre ou renouveler votre assurance professionnelle en adhérant à la CFE-CGC, le seul syndicat en France (et même en Europe), spécifiquement dédié aux cadres et à l’encadrement.