“Adecco à l’arrêt au premier trimestre”, c’est le titre-choc d’un article relevé sur Zonebourse il y a quelques jours, le 7 juin dernier, et qui échappe d’ailleurs curieusement à plusieurs moteurs de recherche parmi les plus performants, dont DuckDuckGo. Un titre accrocheur et un rien excessif, surtout pour tous ceux qui n’avaient, jusqu’à la publication de cet article, pas vraiment l’impression d’avoir glandouillé durant cette période. Évidemment dans le corps de l’article on temporise, on explique, on relativise…

On relativise tellement que l’arrêt annoncé ne concerne finalement que la croissance et, effectivement, l’article nous confirme un léger tassement de chiffre d’affaires du groupe à hauteur de 3%, assorti d’un “effritement” de sa rentabilité, avec recul de l’Ebita et baisse de 20% des bénéfices. Son évoquées, bien entendu, la réduction des coûts et, espoir ultime de notre direction mondiale et nationale, les perspectives d’économies sur le second trimestre qui s’achève.

Pour certains analystes prestigieux mentionnés dans l’article, les recettes sont conformes aux prévisions et, mieux encore, le bénéfice les dépasse largement. Nous voici bien éloigné du titre catastrophiste de l’article ! Sans surprise, le “segment Global Business Unit“, en français le navire-amiral, fait nettement mieux que les satellites Akkodis et LHH, par exemple, mais, là encore, rien de bien nouveau… Puis vient le comparatif des diverses “régions” du monde où l’on apprend, sans plus de surprise, que le vilain petit canard se trouve être, en même temps comme dirait l’autre, le plus important marché au monde : la France qui chute sensiblement tandis que continuent à prospérer les “régions” Allemagne, Autriche, Suisse, Europe du Sud, Asie-Pacifique. En régression également, l’Europe du Nord, l’Amérique du Nord et du Sud.

La direction du groupe, soucieuse de caresser les milieux financiers dans le sens du poil, se veut rassurante en confirmant sa volonté de réduction des coûts – puisqu’il semble bien que notre destin se limite à devenir “leader par les coûts” – et des économies qui devraient atteindre 150 millions d’euros à mi-année. Une pensée ici pour tous nos collègues qui auront contribué bien malgré eux à ce plan de réduction des coûts… Conseil d’ami(e) : ne restez pas isolé(e)…

Vendredi nous reviendrons sur les nouvelles mesures concernant le carburant pour les véhicules de fonction et les avantages en nature comptabilisés

2 Commentaires

  1. On ne sera pas non plus dupes sur le plan social deguisé avec la fermeture de PME!!! Sortiront-ils les chiffres du nombre de sortants et/ou du nombre d’arrêts maladie des collaborateurs, shuuut cela reste secret…!!!!

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