A la recherche des parts de marché perdues…

Les indicateurs les plus récents viennent confirmer nos appréhensions : non seulement l’entreprise ne reconquiert pas le moindre atome de parts de marché mais elle ne parvient pas même à enrayer leur érosion continue depuis plus d’une quinzaine d’années. Ajoutons à cela un taux de résultat net inférieur de plus de deux fois à celui de nos deux principaux concurrents et un recul de chiffre d’affaires, vs la branche, particulièrement sévère.

Pour être plus précis, le décrochage d’avec la branche remonte à 2007. Une date particulièrement symbolique puisque ce fut la dernière année pour laquelle l’entreprise versa de la participation aux salariés, tout au moins chez Solution et contrairement à Training, AGF, Humando et Médical dont les salariés continuent d’en bénéficier. Une coïncidence de date pour le moins intrigante…

Décrochage du planning, dégradation de la base clients, déperdition continue de parts de marché – jusqu’à 3 points sous le marché en août… -, baisse des résultats nets, sans parler, bien entendu, du rêve évanoui de budgets dont nous avions dénoncé en son temps l’irréalisme : le moins qu’on puisse dire c’est que la situation n’incite pas vraiment à l’optimisme. Par ailleurs, nous vous incitons à relire ou à lire notre article du 3 octobre “CSE Central du 2 octobre : vos élus soulignent une situation particulièrement préoccupante (pour les salariés…)“.

A quelques zones près, les parts de marché poursuivent donc leur descente sinon en enfer tout au moins vers des zones de turbulence et aucun discours, aucune incantation, aucun outil – du TAC à l’IA – ne semble pouvoir infléchir cette tendance. Les temps sont à la panique et les discours, parfois contradictoires, viennent fort opportunément couvrir le bruissement des parachutes que l’on plie soigneusement en vue de parer à toute éventualité…

La nouvelle version du système de rémunération variable suffira-t’elle à inverser cette orientation ? Nous nous garderons bien de répondre à cette question mais rappelons au passage les quelques ingrédients que nous suggérions le 24 septembre dernier et qui nous apparaissent indispensables : “Si ce système de rémunération variable (ou une modification substantielle de l’actuel) cumule clarté, simplicité, lisibilité aisée, lien immédiat entre activité, performance et gains, évaluation instantanée de ces gains, compétitivité avec le reste de la profession et équité : nous sommes sauvés ! Si plusieurs de ces cases ne sont pas cochées…. Vous voyez ce que je veux dire ?“. Le compte est-il bon ? A chacun de voir.

A lire prochainement nos articles sur la nouvelle version de Pyramide, AGF, l’emprunt de 300 millions d’euros par le groupe Adecco, le véritable objectif de la Direction des relations sociales, la Charte du conducteur, la carte Total, l’accord temps de travail,  etc…

Certains de vos collègues les plus récents dans l’entreprise ne connaissent peut-être pas encore notre site, alors soyez sympa, faites-leur suivre le lien !