Ce matin, après avoir fait son annonce vendredi aux entités concernées, notre CEO Denis Machuel lâchait enfin cette information que nous pressentions : En France, Adecco supprimera donc 82 postes chez AGF et AITS, dès le premier trimestre 2025. Tous ceux qui suivent nos publications sur ce site, ne seront que modérément surpris et il suffit de relire trois de nos articles publiés ces dix derniers jours pour appréhender ce qu’il nous arrive aujourd’hui.

Bien sûr, le ton se veut rassurant et notre CEO évoque la nécessité de simplifier les organisations, l’urgent besoin d’agilité, de standardisation des process et la mutualisation des coûts qui en découle. Tout cela nous semble incontestable mais rien n’est malheureusement dit de l’urgence absolue, vitale même, qui consisterait à envoyer des signaux positifs forts aux équipes en termes de rémunération, de reconnaissance, de lisibilité des trajectoires… Rien dans ce bref discours ne vient non plus rassurer les cadres malmenés depuis trop longtemps, notamment par un protocole d’accord préélectoral organisant sciemment leur sous-représentation (voir nos articles sur le sujet).

Qu’on se le dise une fois de plus : “Il n’est de richesse que d’hommes” (Jean Bodin) et aucun logiciel, aucun outil lié à l’IA, aucune plateforme digitale n’infirmera jamais cette évidence.

 

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A la recherche des parts de marché perdues

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20 Commentaires

  1. Bon courage à ceux ou celles dont les postes sont supprimés,
    je suis de tout cœur avec eux, pour avoir vécu un PDV, un PSE en agences, cela reste traumatisant pour les équipes… Et en effet, nous attendons enfin une reconnaissance salariale et un système digne de ce nom pour les agences , les équipes agences… Si cela ne bouge pas, c’est comme pissé dans un violon, ça ne servira à rien toutes ces suppressions de postes …

  6. Sous-traitance à fond ! bon courage pour les agences ça va être l’horreur et on va perdre 10 fois ce qu’on va gagner financièrement. Et on reviendra en arrière l’année prochaine. Pitoyable

  7. On vire… On vire partout. Pendant ce temps-là, une sous-traitance sans frein vers des sociétés aux tarifs indécents et choisies SANS appels d’offres continuent de saigner le Groupe Adecco. Tout le monde le voit. Tout le monde le sait. Mais nous sommes impuissants. Les saigneurs et saigneuses aiment se regarder dans leurs miroirs dorés, assis sur leurs salaires à 6 ou 7 chiffres, admirant des projets magnifiques qui portent sur des dizaines (pardon, des centaines) de millions d’€ et qui n’apporteront rien, si ce n’est plus de chaos. Leur moteur est leur bonus. Honteux. Vous êtes petits. Vous êtes misérables. Honte à vous, mesdames, messieurs les Saigneurs.

  8. Très prévisible quand on lit ce que vous écrivez souvent ! On va payer toutes les erreurs stratégiques depuis AD et ça me fout en colère ! Continuez

  11. Pour info ça fait du ménage aussi à la DO PERM sous couvert de licenciements pour fautes avec des motifs plus que légers …

    • Surtout on est de plus en plus matraqué avec les KPI qui n’ont pas de sens, on est marqué à la culotte …
      La pression devient intenable et je ne parle pas de la pression que l’on nous met sans compter chaque mois l’annonce des « départs » de collègues en difficultés qui n’ont jamais été accompagné dans la réussite par leur manager mais plutôt vers la sortie voir licenciés avec des motifs plus que douteux voir très léger

    • Y’a plus d’argent pour ça
      Des collègues licenciés dernièrement se sont vu levé la clause de non concurrence alors c’est mort

  13. PSE ou pas ? on verra bien…
    mais en attendant, il faut adhérer à la CFE-CGC ! c’est la seule vraie et bonne façon d’être défendu(e)!!

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