Même si l’utilisation des tickets-restaurant pour contribuer à l’achat des courses alimentaires, même non directement consommables, semble aujourd’hui relever d’un usage courant et banalisé, rien ne vient aujourd’hui nous rassurer sur la pérennité de cette libéralité.

Le gouvernement a toutefois laissé entendre récemment que cet usage remontant à 2022 et particulièrement apprécié par ses bénéficiaires, ferait l’objet d’un arbitrage dans les tous prochains jours. Il se dit en effet favorable à l’extension de cette dérogation en 2025 et travaillerait même à une proposition de loi à ce sujet.

Il s’agit-là d’un modeste mais néanmoins précieux coup de pouce au pouvoir d’achat en même temps que d’une liberté venant en partie compenser la perte de souplesse d’utilisation subie du fait de la digitalisation des titres-restaurant. Qui, en effet, n’attribuait pas chaque mois quelques chèques-restaurant à ses enfants ou ne profitait pas d’un petit restaurant le dimanche, même si ce dernier usage sortait un peu du cadre ?

Même si le maintien en 2025 de cette dérogation autorisant les courses alimentaires avec des chèques-restaurant à raison d’un plafond quotidien de 25 euros n’a pas encore fait l’objet d’une validation définitive, il semble néanmoins quasi-certain et c’est une bonne nouvelle.

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