Hier après-midi se tenait la première réunion des Négociations annuelles obligatoires (NAO) 2025 à laquelle participaient, entre autres, quatre de vos élus CFE-CGC.
Il faut reconnaitre que l’exercice s’avère plutôt bien rodé et l’usage veut que cette première réunion se limite à quelques échanges à bâtons rompus et à remettre aux élus un certain nombre d’indicateurs chiffrés de nature à éclairer sinon leur lanterne, tout au moins leurs attentes, mais aussi et surtout à leur dresser un panorama tout ce qu’il y a de sinistre de la situation économique générale et de l’entreprise. Sûr qu’à les écouter un maniaco-dépressif ne manquerait pas de se faire illico sauter le caisson à l’issue de la réunion. Rassurez-vous, ce n’est pas le cas de vos représentants CFE-CGC qui en ont vu d’autres et sont réputés plutôt tenaces.
Pour faire bref, selon notre Directrice des relations sociales (DRS) et notre DRH, tout va mal et, c’est certain, tout ira de plus en plus mal. C’est le postulat de base et de départ. Espérons qu’un même discours sera tenu lors de la fixation des budgets, mais à vrai dire nous ne vous le garantissons pas. Que la conjoncture ne soit pas fameuse et les perspectives aléatoires, nous ne le nions évidemment pas, nous qui sommes tant attachés au principe de réalité. Ce qui nous dérange un tantinet, c’est qu’un même discours, à des degrés d’intensité divers, nous soit systématiquement tenu quelle que soit la conjoncture, même lors des années fastes, dans le genre “Oui, aujourd’hui tout va bien, mais demain qu’en sera-t-il ?”.
Quoiqu’il en soit, après avoir envoyé nos attentes prioritaires et nos revendications au préalable, nous serons présents et d’attaque pour la deuxième réunion qui se tiendra le 26 novembre. Dans notre fonction de représentants des cadres et de l’encadrement, nous restons à votre écoute pour toutes suggestions et attentes que nous ne manquerons pas de remonter dès la prochaine réunion : n’hésitez pas à nous appeler ou à nous écrire.
Si je comprends bien il ne faut rien attendre cette année ?
et bien ça risque d’être une partie difficile pour la CFE .. et de toute façon la Direction fera ce qu’elle voudra et comme d’habitude ne donnera que des miettes …
Bah qu’attendons nous ?? a minima une augmentation générale du coup de la vie a minima basé sur la même augmentation que le smic…pour eviter dans 10 ans que nous soyons tous au smic…
Bon courage à vous !!
Il n’y a pas grand chose à attendre de la part de la direction dans un tel contexte.
Je propose demander une revalorisation d’1€ des tickets restaurants qui aura l’avantage d’être, pour les salariés et la direction une augmentation de 20€ net sans charges, ni impôts.
Bien sûr c’est peu, mais au vu de la situation, tous le monde sera heureux d’avoir ce petit pouvoir d’achat en plus, et la direction pourrai sortir la tête haute de ces NAO en augmentant 100% des salariés.
Sortez les rouleaux de PQ, le sopalin c’est trop cher