Hier en fin d’après-midi se tenait (en visio) l’ultime réunion de NAO que nous vous annoncions hier ici-même et, bien entendu, vos élus CFE-CGC ne pouvaient manquer ce rendez-vous, même si le plus ténu bon sens nous interdisait toute euphorie.

Il n’en est ressorti évidemment aucune mesure sonnante et trébuchante mais une sorte d’embrouillamini indigeste sur les questions d’article 36, dont nous savons qu’il a disparu depuis le 1er janvier, contraignant les entreprises à réviser leurs dispositifs et à les adapter aux nouvelles règles juridiques. Nous sommes par conséquent bien éloignés de l’objet des négociations annuelles obligatoires.

Pour rappel, cet article 36 était appliqué aux salariés permanents non cadres Adecco dont, pour gratter sur les cotisations sociales, on avait supprimé le statut d’assimilé-cadre pour les reléguer à celui d’employé, tout en leur maintenant le bénéfice d’une retraite cadre assorti des cotisations ad hoc. Les fusion des régimes AGIRC et ARRCO en 2019 portait en germe la disparition de ce dispositif particulier.

Nous ne nous étendrons pas sur ce sujet qui fera l’objet d’un prochain article spécifique et plus complet, d’autant qu’il ne s’agit ici que d’une mise en conformité avec la législation et d’un sujet dont s’est déjà saisi la branche professionnelle de l’intérim.

Le débat d’hier ou plutôt l’argumentaire de la direction n’a finalement tourné qu’autour de ce sujet, plutôt… hors-sujet, et de la clef de répartition entre employeur et salarié, passant de 50/50 à 60/40 mais dans une joyeuse confusion entre la santé, la prévoyance et la retraite. Vos élus CFE-CGC ont par conséquent suggéré à nos égéries de revoir leur copie et tout au moins de produire une synthèse claire et écrite de leur démonstration embrouillée.

Et les NAO dans tout ça ?

Pour le reste et sur le sujet censé nous rassembler (virtuellement) hier : rien ! Juste le rappel des modestes mesures déjà évoquées et surtout une insistance pesante à tenter d’obtenir la signature du projet d’accord sous peine d’application d’une décision unilatérale de l’entreprise nous privant d’on ne sait quelles avancées. Hormis le passage d’un taux de part variable qui pourrait passer de 5 à 7,5% pour les recruteurs (responsables de recrutement).

Pour nous, le choix est évidemment simplissime et il est hors de question de signer pareille proposition. En ce qui concerne les autres organisations syndicales, la période électorale actuelle devrait logiquement nous prémunir de signature(s) de complaisance. Pas fameux en effet, en plein entre-deux tours de signer un accord NAO accordant généreusement zéro patate ! Les périodes électorales présentent parfois d’inattendus avantages.

2 Commentaires

  1. Plutot que de faire un cagnotte pour le départ de BV en emploi fictif, remplacé lui aussi pas un emploi fictif peut être qu’on peut lancer une cagnotte pour les permanents ADECCO ?

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