Il nous apparait indispensable de revenir sur ce sujet délicat sinon brûlant : la récupération des trop-perçus. Rappelons en préambule que tout trop-perçu résulte d’une erreur de l’entreprise mais, nous le savons, “errare humanum est” – qui peut prétendre ne jamais commettre d’erreur ? -, à condition de se souvenir de la seconde partie de cette locution : “persevere diabolicum” (persévérer dans son erreur est diabolique !).
Ces considérations latinistes une fois posées, comment expliquer en effet que la direction n’ait, depuis plusieurs décennies et quelques rafales de systèmes de rémunération, jamais été en mesure d’éradiquer ce dysfonctionnement majeur, particulièrement sensible puisqu’il consiste à reprendre un argent souvent déjà dépensé ou affecté à une quelconque destination ? Ceci dans un contexte de difficultés économiques, de marché en régression, d’anxiété pour beaucoup et souvent de démotivation. Peut-on se montrer davantage maladroit ? Est-ce bien le moment ? On a beau se répéter en boucle que la communication n’a jamais été le fort de l’entreprise, cela ne peut pour autant tout absoudre !
Au-delà de cette régularisation comptable sans état d’âme, que dire de la communication descendante sur le sujet, au mieux absente, au pire désastreuse ? Des dizaines de remontées émanant des équipes évoquent en effet l’absence de communication sur le sujet ou sa balourdise, sa brutalité, l’opacité, le manque de transparence, de courtoisie, de respect, etc. Aussi l’absence de calculs et de la moindre démonstration justifiant ces ponctions. Le 31 mars dernier, nous résumions en moins de trois lignes la préconisation la plus élémentaire qui soit : “L’entreprise doit exposer clairement les éléments de calcul et son cheminement complet aboutissant à la somme prétendument trop-perçue. Nous serions-là dans la transparence minimale et, soit-dit en passant, dans le respect dû à chacun des salariés”.
Nous savons le surendettement du groupe et les difficultés de trésorerie de Adecco France, saigné à blanc par le boulimique Moloch zurichois, mais n’est-ce pas précisément une raison supplémentaire pour peaufiner sa communication et adoucir par le verbe de détestables nécessités ou prétendues telles ? Continuez à témoigner, à nous écrire, nous téléphoner, nous envoyer des messages sur le sujet. Nous vous en remercions par avance.
est ce que nous pouvons avoir un PDV svp comme chez RANDSTAD ?????????
une connaissance chez Randstad 30 ans de boite, 160 KE de PDV de depart