Le 19 septembre dernier, nous évoquions la mobilisation de vos élus du Comité central d’entreprise sur les problèmes informatiques et il nous semble important d’y revenir aussi souvent que nécessaire tant la situation perturbe le travail au quotidien et décourage les équipes les mieux disposées.
Si votre PC a planté et qu’il persiste à ne plus vouloir fonctionner, il vous suffit d’appeler le service informatique et, au décrochage, de prononcer cette simple phrase : “Bună ziua computerul meu nu funcţionează” (traduction : “Bonjour Monsieur, mon PC ne fonctionne plus”). C’est du roumain et il y a des chances que cela mette votre interlocuteur dans les meilleures dispositions possibles et crée une certaine proximité. Le problème, bien entendu, consistera à poursuivre le dialogue plus avant. L’idéal serait bien sûr que chaque salarié Adecco apprenne assez rapidement le Roumain. A lire l’une des questions de ce prochain CCE extraordinaire “Il y a un problème sur la compréhension entre leurs équipes et nous (langue) et ils ont un discours très peu professionnel. Comment améliorer cela ?”, on se dit que ce serait évidemment la meilleure solution mais elle nous semble un peu trop exigeante et surtout chronophage.
Quand la direction arrive, fut-ce en se mordant cruellement la langue, à ne pas afficher le moindre rictus, ni sourire en nous affirmant que l’externalisation en Roumanie de notre service “après-vente”, SOS informatique, en Roumanie n’a rien d’un choix économique, nous avons quand même beaucoup de mal à la suivre sur ce point. Cette délocalisation ne serait, nous dit-on, justifiée que par la parfaite adéquation entre nos besoins en la matière et les services proposés par l’entreprise sélectionnée. Tu parles Charles… Il y a sans doute un côté humour pince-sans-rire dans cette réponse, si l’on se réfère à la situation actuelle vécue par le réseau.
Vos élus ne sont, bien entendu, pas dupes et à l’ordre du jour, en plus des questions déjà publiées sur ce blogue, nous retrouvons ces interrogations de simple bon sens : “Pourquoi avoir externalisé à l’étranger notre plateforme SOS ?” et encore “Est-ce pour des raisons financières ?”. Si la direction venait à répondre par la négative à cette dernière, nous risquerions à n’en pas douter un immense, énorme, inextinguible et contagieux fou-rire général, de ceux qui vous laissent des douleurs aux côtes pour le restant de la semaine.
Serait-ce donc alors pour une meilleure réactivité que le service SOS s’en est allé migrer sur les rives du beau Danube bleu ? Pas vraiment, si l’on en croit cette autre question posée au CCE : “Les différents logiciels que nous utilisons plantent régulièrement et les délais après avoir lancé un ticket au SOS, sont parfois anormalement long. Comment améliorer la situation ? (Parfois il faut plusieurs jours sans être débloqués, sachant qu’il faut parfois rouvrir un ticket pour réactiver la demande qui semble oubliée)”.
Comme dirait l’autre, “pour la digitalisation, c’est mal barré”. Nous lui laissons bien entendu la responsabilité de ses propos. Aurons-nous, le 11 octobre prochain, jour de notre Comité central d’entreprise, enfin réponse à l’énigme portant sur les raisons du choix d’un prestataire en Roumanie ?
Mais surtout, aurons-nous de vraies réponses à la cinquantaine de questions posées par les élus au nom des salariés sur l’épineux sujet des dysfonctionnements informatiques ? Nous nous tenons à la disposition de chacun pour transmettre à la fois les questions et les réponses, dès le 12 octobre. Il suffira pour cela de nous contacter dès cette date.