Les remontées alarmantes du réseau se suivent et se ressemblent et l’on peut juste observer l’augmentation de leur nombre et l’intensité de ce qu’elle décrivent. Tous les indicateurs nous confirment que le réseau est à bout de souffle et tandis que certains ont les yeux de Chimène pour la direction, se multiplient les cas d’épuisement professionnel (“burn-out“), les arrêts maladie pour état dépressif ou surmenage et les diverses pathologies liées au stress et à la charge mentale.

Travailler toujours plus, avec toujours davantage de contraintes, de programmes, de logiciels, de procédures mais moins d’effectifs et avec une rentabilité ayant une fâcheuse tendance à s’effilocher voilà qui prouve que l’on arrive au bout, aux extrêmes limites du système.

Les équipes les plus motivées finissent par perdre confiance en leur avenir chez Adecco, en la gouvernance, en leur management et finalement en eux-mêmes. Cela finit trop souvent par un arrêt-maladie, une démission ou un licenciement mais, en tout cas, passe toujours par trop de souffrances. A certains endroits, désolé de ne pouvoir être plus précis sur un blog ouvert à tous, on cumule à la fois la carence de management, le sous-effectif, les arrêts-maladie en rapport avec la situation et des situations professionnelles intenables. Il était (et est toujours) une fois dans l’Ouest des agences en perdition pour lesquelles rien n’a été sérieusement tenté depuis de trop nombreux mois, quand ce ne sont pas des années.

On mesure d’autant mieux l’inanité de la prise de position de la Haute Autorité pour la Santé qui vient d’estimer que le “burn-out” ne méritait pas de classification en maladie professionnelle au motif qu’il existerait des facteur personnels pouvant contribuer à la survenance de ce syndrome. La belle découverte ! Comme si ce n’était pas cas pour la plupart des pathologies !

Pour en revenir aux équipes du réseau, entendez, Monsieur le Directeur Général Adecco France les cris sourds et les appels de détresse qui montent du réseau. Oh, certes, existent des endroits où les choses se déroulent à peu près normalement et où les équipes mènent un vie professionnelle chargée mais très supportable, si nous en jugeons aux remontées qui nous sont faites. Mais il y a urgence à agir dans d’autres endroits où la situation devient critique.

Consigne vient d’être donnée aux élus de la section CFE-CGC Adecco d’intervenir et agir dans le cadre des différentes instances et selon les différents moyens à leur disposition. Nous en reparlerons mais, d’ores et déjà sont répertoriées des visites d’agences et des inspections du CHSCT. Mais, pour rappel, sans remontées, ni participation des salariés concernés, rien ne sera possible. Quelles que soient votre fonction et votre région, nous avons besoin, cher(e)s collègues, de vos informations et de vos témoignages pour agir..

5 Commentaires

  1. Moi je vais vous dire ce qui se passe à nantes depuis trop longtemps maint on assiste a des departs de collègues qui sont sortis pour on ne sait quelle raison dans les adecco des champs comme on dit, des collègues qui partent à la concurrence et qui profite de ce qu ils ont appris pour nous compliquer la vie au QUOTIDIEN, des Directeurs et Directrices qui sont mutés à perpette, d'autres qui sont sortis du jour au lendemain et à la fameuse DO oui cette DO où tout s'articule ou j'ai vu il y a quelques mois quelqu'un qui n'était meme pas de Nantes, garé sur le parking du magasin d'en bas avec ses lunettes noires pas de bol il était immat dans le 69 enleve ton masque Fantomas ben il n est même plus là au moment ou je vous parle. Voila les quelques bons qui restent en ont ras le bol. On reste pourquoi parce qu il faut que l'on mange et qu'on a nos emprunts à payer. On est FATIGUÉ! Help

  2. Tout le monde a peur du lendemain: «Et si on quitte qu'est-ce qui va se passer?» même problème partout et pas uniquement à Nantes. Après certaines personnes oeuvrent malgré tout au maintien d'une «paix sociale» et savent à qui elles s'adressent pour faire passer le pilule. Là ou c'est inquiétant, c'est quand les gens cooptent des faits qui mettent en danger la santé des collaborateurs. Santé: problèmes de sommeil, stess, crises de pleurs… il est important de le remonter au N+1, il en va de la santé moral du collègue ou de la collègue. Non assistance à personne en danger, si vous connaissez, eh bien c'est à prendre au même degré! Il y a des représentants dans l'entreprise qui sont là pour ça.

  3. Encore une fois Adecco s'illustre par sa manière à vous guider…
    Pourquoi n'y a t-il aucune action coordonnées intersyndicale ?

    Personne ne veut prendre de sa personne en CHSCT pour se permettre de se réunir en amont d'une réunion afin de définir les axes majeurs et attentes ; sous prétexte de rémunération, de frais…etc.

    Donc une fois encore, chacun dans son coin ; nous parvenons à nous entendre qu'avec une poignée de personne.

    A quand des CHSCT à taille humaine ?
    A quant des sujets locaux ?

    D'un autre côté du bureau, vous ne vous appuyez pas assez sur les équipes prévention sécurité, que nous autres permanents sollicitons trop souvent sur les problématiques clients/intérimaires ; alors que mon/ma CPS s'est montré(e) de très bon conseil pour soulever des pistes pour nous autres permanents.

    Rajoutez à cela un prestataire QVT, une Direction RH zone, l'équipe RSE, le médecin du travail….

    Chacun fait sa cuisine; personne ne se parle; personne ne s'écoute.

    parfait.

    • Exact! Anonyme du 16 à 16h23, par contre, je peux aussi te jurer de l'égoïsme de collègues qui viennent te voir pour leur cas personnel mais concernant la collectivité… rien à foutre.
      C'est triste à dire mais pas plus tard qu'aujourd'hui, tant que le bouclier du dessus est encore là, on ne se mouille pas et on camoufle parce qu'au final, n'a t-on pas quelque chose à se reprocher ou reprochable?
      Que l'un des syndicats se fasse porteur de ce sujet, ceux qui adhèrent, adhèrent! Pour les autres ils auront loupé le train qui passe.
      Personnellement, je ne suis pas CFE CGC mais d'une autre étiquette et je regrette bien de ne pas être cadre pour faire partie d'une équipe nationale Adecco CFE CGC qui a fortement été exposée de part la position des collaborateurs et collaboratrices qu'ils représentent et qui ont malheureusement laissé des plumes mais qui ont une vision d'avance!

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