Comme nous ne cessons de le déplorer, les conditions de travail se dégradent d’année en année et la période de pandémie, aggravée d’une confinement, que nous avons vécue n’a fait qu’empirer une situation déjà bien délicate. Vos élus ont par conséquent voté pour le lancement d’une expertise sur les risques psychosociaux.
Parmi les symptômes les plus courants de ces risques psychosociaux, marqueurs des affections générées par une exposition prolongée à un stress ou un épuisement excessifs, nous trouvons des troubles de la concentration, du sommeil, une irritabilité, nervosité, fatigue importante, des palpitations. Mais aussi, bien sûr des risques de dépression nerveuse, des affections cutanées, des troubles digestifs, l’hypertension, etc.. La liste n’est malheureusement pas exhaustive.
Les expertises menées sur les quatre périmètres des DO représenteront quand même 83 jours d’investigations et d’analyse pour nos experts et plus de 200 entretiens à réaliser sur l’ensemble du territoire national avec des représentants des diverses fonctions de l’entreprise.
Pour que cette opération de grande envergure soit profitable, lorsque vous serez approché(e)s par un expert, exprimez-lui tout ce que vous nous dites et même ce que vous ne nous dites pas. C’est le moment ou jamais de vous exprimer en toute liberté pour que les choses changent vraiment.
Aujourd’hui, pour nombre de nos collègues, la situation n’est plus tenable. Travail isolé, surcharge de travail impossible à effectuer dans le respect de la durée légale, charge mentale aux limites du supportable, exigences toujours accrues de reporting, sentiment d’isolement pendant les périodes de chômage, sentiment diffus de mal-être au travail et surtout le ressenti diffus de ne jamais pouvoir y arriver, de n’être jamais à jour, malgré, trop souvent, un travail dissimulé, bien au-delà des horaires contractuels. Et évidement, pour aggraver le tout, insécurité économique et crainte diffuse de s’appauvrir et de perdre son emploi.
Bien sûr, l’enquête dérange et nous le comprenons, mais la direction se contente ergoter sur son coût, qu’elle devra assumer. Nous, ce qui nous intéresse, ce sont les résultats et la synthèse de cette enquête sur lesquels nous communiquerons largement.
Mais en attendant, la parole va être donnée à une bon nombre d’entre nous : prenons-là, réservons le meilleur accueil à nos experts et exprimons-leur tout haut ce que, trop souvent, nous marmonnons tout bas. Bien entendu, ces experts sont soumis à la plus extrême confidentialité.
Vous pouvez consulter notre plaquette sur l’épuisement professionnel en cliquant ici
On parle de ce qu'ont amené les expertises post PSE ou PDV ?
Quelle leçon a été retenue ? quelles actions ont permis de ne pas recréer les travers ?
Ok la direction va avoir des marqueurs sur lesquels elle devrait agir : et ?
Elle se limitera au minimum, fera du pansement localement : Merci à AG2R et Réalto.
Encore un rapport qui viendra caler le placard où l'on cache les cadavres.
Avec vos rapports de passage en agence, les arrêts maladie, les maladie pro pour épuisement … etc
Tant qu'on gère notre activité par des valeurs financières/boursières, cela n'aura que peu d'impact sur notre quotidien.
Défaitiste ? Oui, mais réaliste aussi sur la manière dont le double discours s'emploi dans notre belle société au GPTW en hausse.