Ce sondage, destiné à évaluer l’appréciation des salariés vis-à-vis de leur boîte, révèle une attente claire de témoignages, d’attention et de considération personnelle au travail.
66% des salariés déclarent « J’aime ma boîte ».
Il ressort de l’étude que les salariés ont un sens des responsabilités développé, ils ont conscience qu’ils contribuent au succès de leur entreprise et reconnaissent avoir des devoirs envers leur boîte. Ils se sentent impliqués. Toutefois, ils ont une forte attente par rapport à leur patron et souhaitent une «réconciliation des intérêts » des parties prenantes de l’entreprise.
Les Français attachés à leur boîte mais aussi à l’entreprise…
Leur boîte, 66% des Français l’aiment et ils y sont plus attachés en province (68%, 57% en Ile de France) ou lorsqu’ils sont cadres (76% contre 64%). Si 58% des salariés français aiment leur boîte autant que l’an dernier ils sont 29% à l’aimer moins et pourtant ils sont 80% à estimer qu’il est important de pouvoir dire « J’aime ma boîte » et 65% considèrent qu’il est primordial de tisser des liens forts avec leur entreprise.
Ne pas confondre le fait d’aimer sa boîte avec l’affirmation « J’aime l’entreprise », une différence très notable lors des premiers sondages en 2005 mais aujourd’hui la cote de l’entreprise grimpe puisque 63% des salariés français disent « aimer l’entreprise », cette entité économique avec laquelle ils étaient en désamour jusqu’alors…
Pour l’avenir et fort de cet attachement, 54% des sondés n’aimeraient pas changer de boîte, quand ils sont 33% à vouloir se mettre à leur compte ; ce qui peut traduire une certaine fidélité envers l’entreprise, ou bien à l’inverse, une appréhension au changement d’environnement.
Qu’est-ce qui fait que l’on aime sa boîte ?
L’intérêt du travail prime (44%) sur l’autonomie et l’ambiance (28%), la rémunération, le respect de l’équilibre vie pro-vie perso (27%).
Les Français fiers de leur boîte et responsables … surtout dans les TPE
84% des salariés savent qu’ils contribuent à la réussite de leur boîte, sentiment qui atteint 94 % des salariés de TPE ! Une distorsion notable entre grandes entreprises et TPE qui persistent puisque 73% des salariés de TPE sont fiers de leur entreprise (contre 54% dans les grands groupes). 75% des salariés estiment qu’ils ont des devoirs envers leur entreprise et 84% dans les TPE !
Les Français et leurs patrons : l’amour toujours !?
72% des salariés déclarent avoir besoin de se sentir aimés de leur patron (et 76% de leurs collègues) pour être efficace au travail. A l’inverse, seulement 6% pensent ne pas avoir besoin d’amour au travail pour être efficace ; la qualité des interactions sociales au sein de l’environnement de travail est donc perçue comme ayant un effet positif sur l’efficacité. La moitié des Français déclarent aimer son boss, chiffre qui grimpe à 67% dans les TPE.
Salariés/patrons : intérêts divergents ?
74% des Français estiment que les intérêts des salariés et des entreprises ne sont pas concordants. La proximité partisane fait apparaître une différence : à droite on est moins convaincus que les intérêts divergent (62%) qu’à gauche (75%). Une majorité des sondés considèrent que les seuls acteurs qui pourraient permettre de « réconcilier les intérêts salariés/entreprises » sont les patrons (55%) puis les salariés (41%).
Une nouvelle génération d’entrepreneurs plus soucieux de leurs salariés
78% des salariés français pensent que les jeunes entrepreneurs sont plus soucieux de leur bien être.
Entreprise et politique : des valeurs similaires ?
L’esprit d’équipe et le respect de l’autre se révèlent être les valeurs qu’il faut privilégier car 43% des personnes interrogées les considèrent comme les plus importantes, la solidarité et la responsabilité viennent ensuite. On notera que le respect de l’autre compte davantage pour les femmes (50% contre 36% pour les hommes).
A la question : « Quelles valeurs retrouvez-vous plus facilement dans votre boîte qu’en politique ? » les Français répondent : la valeur travail ! La confiance et le respect de l’autre suivent.
Source : CFE-CGC site confédéral