Cliquer sur l’image pour accéder à la BD |
Ce ne sont pas moins de 18 000 personnes handicapées qui, chaque année, trouvent un emploi en contrat de travail temporaire. C’est évidemment un moyen de faire ses preuves, avec ou sans
diplôme, avec ou sans expérience et d’acquérir ainsi compétences et expérience mais s’agit-il vraiment d’un emploi ?
diplôme, avec ou sans expérience et d’acquérir ainsi compétences et expérience mais s’agit-il vraiment d’un emploi ?
L’AGEFIP ne pêche-t-elle pas par optimisme lorsqu’elle publie sur son site l’alléchante affirmation suivante : “Dans chaque agence d’intérim, un conseiller vous propose un accueil
personnalisé. Celui-ci vous permet d’intégrer un réseau d’emploi
structuré, en adéquation avec votre profil. Une façon d’entrer dans le
monde de l’emploi en bénéficiant d’un accompagnement particulièrement
précieux lorsque l’on connaît une situation de handicap.“
personnalisé. Celui-ci vous permet d’intégrer un réseau d’emploi
structuré, en adéquation avec votre profil. Une façon d’entrer dans le
monde de l’emploi en bénéficiant d’un accompagnement particulièrement
précieux lorsque l’on connaît une situation de handicap.“
La vérité oblige à dire qu’une majorité d’employeurs recherche le mouton à cinq pattes ou tout au moins celui dont les quatre pattes fonctionnent correctement et que le taux fatidique de 6% de travailleurs handicapés à l’effectif n’est que trop rarement atteint. Passons du général au particulier et prenons, par exemple Adecco France. Si l’on prend en considération les données du Bilan social 2013, la référence chiffrée la plus crédible sur le sujet, il nous est annoncé un effectif total de 3 724 salariés (effectif moyen mensuel en CDI).
Or, les statistiques concernant les handicapés affichent modestement 27 salariés handicapés. En cadres, 1 homme et 4 femmes et en non-cadres 3 hommes et 17 femmes, auxquels s’ajoutent 2 non-cadres femmes en CDD. Le taux global de travailleurs handicapés parmi les permanents s’établit donc à environ 0,7% au lieu des 6% requis par la législation, soit près de neuf fois moins… Est-ce bien raisonnable dans un environnement presque exclusivement tertiarisé ?
Sachez que la CFE-CGC mène aux cotés des personnes handicapées et de leurs
proches un combat quotidien sur tous les sujets sociaux associés au
handicap et au travail : emploi, santé, scolarisation, formation
supérieure et professionnelle, retraite, chômage… Un site spécifique a même été créé afin de répondre dans leur ensemble à ces sujets (handiblog.cfecgc.org). Les minutes du colloque de Palavas-les-Flots sur le sujet viennent d’ailleurs d’être publiées en ligne et vous pourrez y accéder tout simplement en cliquant ici. Pour vous faire une idée des multiples interventions et initiatives prises au nom de la CFE CGC sur ce sujet délicat, vous pouvez aussi jeter un coup d’œil au réseau handicap de la CFE CGC.
proches un combat quotidien sur tous les sujets sociaux associés au
handicap et au travail : emploi, santé, scolarisation, formation
supérieure et professionnelle, retraite, chômage… Un site spécifique a même été créé afin de répondre dans leur ensemble à ces sujets (handiblog.cfecgc.org). Les minutes du colloque de Palavas-les-Flots sur le sujet viennent d’ailleurs d’être publiées en ligne et vous pourrez y accéder tout simplement en cliquant ici. Pour vous faire une idée des multiples interventions et initiatives prises au nom de la CFE CGC sur ce sujet délicat, vous pouvez aussi jeter un coup d’œil au réseau handicap de la CFE CGC.
Le handicap au travail doit cesser d’être la patate chaude que l’on espère toujours refiler à un proche, un chargé de mission ou à une organisation et doit être intégrée dans le quotidien des recruteurs et encadrants. Peut-on durablement accepter que la plus important groupe de travail temporaire mondial, européen et français puisse se satisfaire d’un taux d’emploi de travailleurs handicapés de 0,7% ? La réponse nous semble se trouver dans la question.