Le premier des engagements, la première des solidarités, c’est souvent de témoigner, de s’exprimer. Voici une demande d’appel à témoignages pour le magazine Capital qui nous est transmis par notre confédération CFE CGC. Voici le texte intégral du message reçu.
Si vous souhaitez apporter votre témoignage en toute confidentialité, écrivez-nous au plus vite pour obtenir les coordonnées du journaliste.
Bonjour,




Je
prépare pour le magazine Capital un article sur le harcèlement moral et
les pervers narcissiques au travail. Le but est de comprendre comment
les reconnaître,
quelles conséquences leur comportement peut avoir et surtout, comment
s’en prémunir.

Que faire quand on en est victime ? Quelle est le rôle de la médecine du
travail ? Celui des encadrants/RH en cas d’identifications de ce type
de personnalités ?



Pour
bien comprendre concrètement à quoi ressemblent les pervers
narcissiques au travail et quelles incidences ils peuvent avoir, je
recherche des personnes qui
en auraient été victimes pour qu’elles témoignent (anonymement si elles
le souhaitent) de leur expérience personnelle.


Je
vous remercie d’avance de bien vouloir me mettre en contact avec des
personnes victimes de collègues/managers pervers narcissiques, d’ici au
28 mai.
Rozenn Le Saint
Journaliste

11 Commentaires

  1. On est victime de harcèlement quand plein de trucs étranges se passent et qu'on se dit à plusieurs reprises pas jours "non? c'est moi ? je suis parano?"
    Attention : les harceleurs savent parfaitement s'entourer de sales bâtards prêts à vendre père et mère pour y arriver.
    Moi, j'en ai fait les frais et je souhaite toujours aujourd'hui (+ de 5 ans) que mes harceleurs puissent compter les pavés du chemin qui les emmènera aux enfers

  2. si ça peux te mettre un peu de baume au coeur, des fois "la justice divine" fait son oeuvre !
    Un fameux (dont il est sûrement question dans les 2 premiers posts) s'est vu débarqué via le PdV avec tous ses sbires (et sbirettes) complices.
    Comme tu le spécifiais, il était un spécialiste des cabales montées avec des fieffées salopes qui n'hésitaient pas à faire des mails et courriers tout azimuts afin de couler la personne visée…
    Mais voilà, un beau jour : il a tout perdu !
    Job, pouvoir, voiture, maîtresse, épouse, enfants, maison, "amis", tout !
    Et je pense (enfin j'espère) qu'il est toujours au chomedu ; lui qui se vantait d'être le "Meilleur de France" (si, si).
    Et j'avoue que parfois, quand j'ai un coup de mou, je pense à ce qu'il est advenu de cet enc… et ça me revigore !
    Bon courage.

  3. Hi, hi, hi !
    Je sais qui c'est ; il est parti en octobre 2012 et ça a été champagne à volonté !!!
    Et depuis à chaque date anniversaire (bon ça n'en a fait qu'une pour l'instant)on s'ouvre une bouteille à l'agence.
    Quel bonheur de ne plus avoir ce pervers sur le dos avec son "humour" graveleux, sa vulgarité et ses phrases toute faite dont il se gargarisait et qu'il pompait dans le "recueil des citations du manager".
    Et toute sa cour sordide qui faisait semblant de se gondoler en l'écoutant pérorer ses platitudes éculées.

  4. Un autre vient de se faire couper la tête, tardivement mais enfin, celui des bouches du Rhones …..
    Quel bonheur !!!!!!

  5. oH ! punaise ?!? Je ne sais pas qui c'est ce Didier ? mais je rêverai de le rencontrer !!! rien que de lire tous les commentaires qui lui font référence il a l'air d'être un régal ! Mdr
    Il a marqué les esprits celui-là !

  6. Et tous ces commentaires malheureusement sont en-dessous de la réalité
    Croyez moi je l'ai bien connu ce Didier
    et avec tous ces sous fifres à sa botte
    Pitoyable!
    Mais bon il y a une justice, quand ses victimes se sont si bien refaites professionnellement lui est au pole emploi à plus de 50 balais!!!! Pas facile avec un tel parcours!

  7. Non, nous n’allons pas publier le jugement de La Rochelle car le publier en l’état n’aurait aucun sens. Pour le publier, il faudrait en même temps évoquer un certain nombre de points du dossier de nature à éclairer sa compréhension.
    – Il faudrait tout d’abord mentionner l’avis unanime de la DIRECCTE pour constater qu’il n’y avait aucun fait tangible contre le Directeur d’agence incriminé. L’enquête serrée menée par la DIRECCTE de La Rochelle et la contre-enquête approfondie de la DIRECCTE de Villeurbanne sont parvenues aux mêmes conclusions. Des centaines de pages de dossier et des dizaines d’auditions ont abouti à la même conclusion : il n’y a rien dans cette affaire s’apparentant de près ou de loin à un harcèlement moral. Le dossier est vide.
    – Il faudrait aussi évoquer une décision étrange et pour le moins rapide et arbitraire du ministre Xavier Bertrand mettant en porte-à-faux ces enquêtes et par conséquent le travail de son administration. Par ailleurs, son appartenance à une puissante organisation discrète explique sans doute certaines solidarités… mais ce n’est pas ici le lieu d’en débattre.
    – Il faudrait évoquer encore le passé du secrétaire général du groupe qui suivit et géra le dossier, ancien collaborateur du ministre en question et ex-directeur du travail. Sans parler de ses autres engagements à haut niveau dans le monde du travail.
    – Il faudrait encore évoquer les agissements et stratégies d’une perverse narcissique à l’origine de l’affaire mais aujourd’hui peu de responsables RH de l’entreprise ont une formation suffisante sur le sujet. Ce qui permet à ce type de personnalité de continuer à sévir selon les mêmes procédés. Ils sont pourtant connus et identifiables et il suffit de se référer aux travaux de Marie-France Hirigoyen, reconnue spécialiste du sujet en France et à l’étranger.
    – Comment ne pas évoquer également les intérêts disons « privés » de l’ordonnanceur de tout ce gâchis ?
    – Enfin, il ne faudrait pas oublier de mentionner que tous les acteurs de cette énorme manipulation, quel que soit leur niveau hiérarchique, ont été exfiltrés à l’occasion du PDV.

    Ces quelques lignes ne sont qu’un infime résumé, quelques clés pour aborder le sujet. Pour répondre à votre question sur la publication du jugement de La Rochelle, je veux bien le publier mais offrez-moi trois à cinq mois de salaire et je vous promets un livre aussi croustillant qu’explosif.

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