Une vague de chaleur estivale peut rendre le travail
difficilement supportable et créer de réels risques pour la santé. Il
est cependant possible d’anticiper pour améliorer la situation de
travail vécue par les salariés et de prévenir le risque du coup de
chaleur.
difficilement supportable et créer de réels risques pour la santé. Il
est cependant possible d’anticiper pour améliorer la situation de
travail vécue par les salariés et de prévenir le risque du coup de
chaleur.
En été, les périodes de canicule sont particulièrement propices aux
coups de chaleur et plusieurs facteurs peuvent y contribuer. Le
Ministère des affaires sociales et de la santé a publié les principales
recommandations suivantes à destination des employeurs et des
travailleurs
coups de chaleur et plusieurs facteurs peuvent y contribuer. Le
Ministère des affaires sociales et de la santé a publié les principales
recommandations suivantes à destination des employeurs et des
travailleurs
Organisation et fonctionnement de l’entreprise pendant une vague de forte chaleur
-
informer tous les travailleurs des risques, des moyens de
prévention, des signes et symptômes du coup de chaleur (document établi
par le médecin du travail notamment) ; - mettre à la disposition des travailleurs de l’eau potable et fraîche pour la boisson (article R.4225-2 du code du travail) ;
-
dans les locaux fermés où le personnel est amené à séjourner,
l’air doit être renouvelé de façon à éviter les élévations exagérées de
température, les odeurs désagréables et les condensations (article
R.4222-1 du code du travail) ; -
pour ce qui concerne les postes de travail extérieurs, ceux-ci
doivent être aménagés de telle façon que les travailleurs soient
protégés, dans la mesure du possible, contre les conditions
atmosphériques (article R.4225-1 du code du travail) telles que les
intempéries (prévoir des zones d’ombre, des abris, des locaux
climatisés…) ; - mettre à la disposition des personnels des moyens utiles de
protection (ventilateurs d’appoint, brumisateurs d’eau minérale,
vaporisateurs d’humidification, stores extérieurs, volets…) ; - adapter les horaires de travail dans la mesure du possible :
début d’activité plus matinal, suppression des équipes d’après midi… ; - organiser des pauses supplémentaires et/ou plus longues aux heures les plus chaudes, si possible dans une salle plus fraîche ;
-
inciter les travailleurs à se surveiller mutuellement pour
déceler rapidement les signes ou symptômes du coup de chaleur et les
signaler à l’employeur et au médecin du travail ; - installer des sources d’eau potable fraîche à proximité des postes de travail et en quantité suffisante ;
-
vérifier que les adaptations techniques permettant de limiter
les effets de la chaleur ont été mises en place et sont fonctionnelles ; - fournir des aides mécaniques à la manutention ;
- surveiller les ambiances thermiques des lieux de travail (température…).
Conseils individuels
Se protéger
-
mettre en place des protections pour éviter tout contact
corporel avec les surfaces, notamment métalliques, exposées directement
au soleil ; - redoubler de prudence si on a des antécédents médicaux et si l’on prend des médicaments ;
-
porter des vêtements légers qui permettent l’évaporation de la
sueur (ex. vêtements de coton), amples, et de couleur claire si le
travail est à l’extérieur ; - se protéger la tête du soleil (casquette…) ;
- penser à éliminer toute source additionnelle de chaleur (éteindre le matériel électrique non utilisé).
Se rafraîchir
-
utiliser un ventilateur (seulement si la température de l’air ne
dépasse pas 32 °C. Au delà ce peut être dangereux du fait d’une
augmentation de la température).
Boire et manger
- boire, au minimum, l’équivalent d’un verre d’eau toutes les 15-20 minutes, même si l’on n’a pas soif ;
- éviter toute consommation de boisson alcoolisée (y compris la bière et le vin).
Limiter les efforts physiques
-
adapter son rythme de travail selon sa tolérance à la chaleur et
organiser le travail de façon à réduire la cadence (travailler plus
vite pour finir plus tôt peut être dangereux !) ; -
dans la mesure du possible, réduire ou différer les efforts
physiques intenses, et reporter les tâches ardues aux heures les plus
fraîches de la journée ; - alléger la charge de travail par des cycles courts travail/repos (exemple : pause toutes les heures) ;
- solliciter et utiliser systématiquement les aides mécaniques à la manutention (diables, chariots, appareils de levage, etc.) ;
-
cesser immédiatement toute activité dès que des symptômes de
malaise se font sentir et prévenir les collègues, l’encadrement, le
médecin du travail… Ne pas hésiter à consulter un médecin.
Particularités
-
Pour les employeurs, organiser l’évacuation des locaux
climatisés si la température intérieure atteint ou dépasse 34°C en cas
de défaut prolongé du renouvellement de l’air (recommandation CNAMTS
R.226).
Pour lire les textes officiels du Plan canicule 2013, cliquer ici
En cas de problème sur le sujet (malaise, problème de santé) ou de non prise en compte d’une situation difficile liée à la canicule, nous prévenir :
Dans les jours qui viennent, sur ce blogue :
Pour un bon usage des commentaires
l’indésirable héritage du Comité d’entreprise Adia
Le budget minimaliste des CE Adecco
Que sont les “surnuméraires” devenus ?
La grande arnaque du Livret A
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Que sont les “surnuméraires” devenus ?
La grande arnaque du Livret A
actuellement c'est surtout mon DO qui a chaud aux fesses. Devinez lequel ?
Et la petite sirène a repris la mer ! c'est de saison, bon voyage !
Ha oui tiens, l'article sur la Sirène vient de passer aux oubliettes…
Des pressions ?
Bizarre !
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