La CFE-CGC suit avec attention cette démarche et ne manquera pas d’y
contribuer en appelant tous ses militants à relayer cette consultation,
considérant que le nouveau syndicalisme doit lier l’intérêt de
l’entreprise à celui des salariés. Pour Carole Couvert, cela sous-entend
un changement de comportement de tous les acteurs de l’économie, du
chef d’entreprise au consommateur.
Elle prône, de plus, une
communication positive à l’égard des bonnes pratiques des chefs
d’entreprises qui relocalisent et embauchent.
Elle voit dans la
consommation, aussi, un « acte citoyen » qui permet de passer « de
consommateur à consom-acteur », car « derrière le prix d’un objet de
consommation, il y a des femmes et des hommes qui travaillent ». Il ne
s’agit pas de patriotisme économique mais bien d’une prise de conscience
à généraliser sur la nécessité de réhumaniser l’économie.
Dans
cette logique, la CFE-CGC réfléchit au lancement d’un fonds éthique
destiné à accompagner les créateurs d’entreprises qui valorisent le
capital humain.
Source : site confédéral CFE CGC