Suite à la communication de la Direction nous tenions à rétablir toute la vérité.
Que
ce soit sur la location gérance et la prochaine fusion ADIA ADECCO, la
nouvelle part variable, les nouveaux états de gestion, le passage de 6 à
10% des frais financiers, tout ceci aura une incidence majeure sur la
rémunération et l’emploi.
Les
élus sont sur des sujets techniques qui demandent une expertise
juridique, fiscale et comptable pointue. Pour cela le Comité Central
d’Entreprise s’est attaché les conseils de juristes et consultants en
entreprises. Certains sont intervenus lors du CCE du 19 mars 2013 en
présence d’Alain DEHAZE et de Roberto DAMONTE , Directeur Financier du
Groupe Adecco, mettant plusieurs fois en difficultés la Direction.
Pour
la Direction, Il était dans ce contexte, dangereux de laisser le CCE
travailler sur ces sujets. Il fallait donc aller vite et pour cela
passer en force, au mépris de la loi. Les convocations du CCE sont
faites sans respecter les délais légaux, l’ordre du jour est rédigé unilatéralement par la Direction, ceci afin d’éviter sans doute les
questions gênantes des élus.
La justice a été saisie pour délit d’entrave au fonctionnement normal de l’instance.
Des
questions ,nous en avons en effet beaucoup sans réponses sur des
sujets qui auront une incidence majeure pour l’ensemble des salariés.
Nous avions lors du CCE du 19 mars demandé à la Direction un simple
délai supplémentaire de 2 à 3 jours pour la prochaine réunion. Le jour
même, pendant la réunion, une convocation partait pour une réunion le 27
mars sans tenir compte de notre demande.
Peut-on
dans le contexte actuel réellement parler de dialogue social ? Un
dialogue social pour être constructif, doit être obligatoirement dans
une logique gagnant-gagnant. En réalité le dialogue social chez ADECCO
se plie aux diktats des actionnaires, qui conduisent à un mépris total
des salariés permanents et est contraire à l’intérêt général de
l’entreprise.
Aucun
dialogue social ne peut également se construire sans confiance. Un PDV
que les salariés et les partenaires sociaux ont appris par les médias,
la participation qui ne sera pas versée en raison des dizaines de
millions d’euros de royalties ponctionnés par le groupe ont largement
entamé la confiance de tous.
Maintenant
nous apprenons par nos experts que les 10 plus importantes
rémunérations ont été augmentées de 20% en 2011, que le principe de
rémunération variable qui nous est proposé a pour incidence de faire
passer la rémunération des actionnaires avant celles les salariés.
Enfin
qu’ADECCO et ADIA cumulent plusieurs centaines de millions de dettes
vis-à-vis du groupe sans que l’on nous donne la moindre explication, ce
que nous savons c’est que cela aura par rapport aux nouveaux EDG une
incidence sur la rémunération.Votre Comité Central d’Entreprise joue pleinement son rôle à votre service.
Au moment de la publication, nous ne disposons toujours pas des :
Arrêtés de comptes Adecco et Adia 2012
Des traités de fusion Adia/Adecco
Des Contrats de marques Adia et Adecco
Des
simulations sur les nouveaux EDG, les raisons pour lesquelles, les frais
SIEGE/DO/DZ ont été multipliés de façon exponentielle.De l’augmentation irrationnelle des frais AGF.
Et plein d’autres questions sans réponses. On ne nous dit pas TOUT !!!!
Si
la direction tente de passer par la force, le CCE prendra ses
responsabilités comme il l’a toujours fait, la justice et
l’administration fiscale entreront pleinement en action.
Les élus majoritaires du CCE