Communiqué rédigé par Adecco :

Adecco réorganise son activité en l’adaptant à la taille des entreprises clientes et s’engage à placer 270 000 personnes d’ici trois ans


« Depuis
cette semaine, nous avons une marque unique, Adecco, et une nouvelle
organisation développant une stratégie de segmentation », résume Alain
Dehaze, président du groupe Adecco en France et directeur général
d’Adecco, à l’occasion d’une conférence de presse, jeudi 17 janvier
2013. Les enseignes Adecco et Adia sont définitivement regroupées sous
la marque Adecco, ce qui a occasionné le « rapprochement de 165
agences » sur le terrain et la mise en oeuvre d’un plan de départs
volontaires de 530 salariés, « sur moins de 6 000 » (AEF n°163284).
Le numéro un français de l’intérim et des agences d’emploi réorganise
son offre en s’adaptant à la taille des entreprises clientes : en
parallèle de son réseau généraliste, Adecco crée Adecco PME avec 80
agences dédiées aux PME, et Adecco Onsite pour l’implantation de
« solutions hébergées » chez ses gros comptes. Parallèlement, Adecco
poursuit son développement sur les secteurs de niche, comme avec Adecco
Medical.

Le groupe profite de cette réorganisation pour annoncer
des « engagements pour l’emploi ». L’objectif du réseau est de placer en
emploi durable (CDI ou CDD de plus de six mois) « 270 000 personnes
d’ici trois ans », dont 100 000 jeunes et 40 000 personnes en insertion.
« Cet engagement est à comparer aux 230 000 personnes placées entre
2009 et 2012 », précise Alain Dehaze qui dit anticiper, sur la période,
« une reprise conjoncturelle de l’emploi ».

CDI INTÉRIMAIRE

Par
ailleurs, Alain Dehaze estime que le CDI intérimaire pourrait concerner
« 10 000 » intérimaires pour Adecco et entre « 40 000 et 50 000 » pour
l’ensemble du marché. Dans leur accord du 11 janvier 2013 sur la
sécurisation de l’emploi, les partenaires sociaux confient à la branche
de l’intérim le soin de définir les contours d’un CDI intérimaire.
Refusant de préciser ce qu’il souhaite voir acter dans cette négociation
de branche, le dirigeant considère que les prochaines discussions
devront répondre à « quatre questions » : « Quel public ? Quelles
conditions de rémunération avec la prise en compte de la prime de
précarité et de la question de l’égalité de traitement ? Quel type
d’inter-contrat et comment le financer ? Et enfin, quelles conditions de
séparation » entre l’entreprise de travail temporaire et l’intérimaire
en CDI ? La branche professionnelle a six mois pour mener à bien ces
discussions.

Source : dépêche envoyée à AEF info

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