Nous avions déjà communiqué sur ce site Parcours atypique.com qui se propose l’ambitieux projet de contourner le clonage pratiqué par la plupart des grands groupes. Comment trouver un emploi ou le conserver lorsqu’on ne s’inscrit pas ou plus dans l’incontournable ticket gagnant “25/35 Master2” ? Voilà une question qui mérite de s’y arrêter un instant.
A ce sujet, relire notre article du 29 juillet 2011 qui résumait assez bien la situation. Etais-je excessif lorsque j’écrivais “Cette approche standardisée ramène donc la fonction recrutement au
niveau zéro de la gestion des ressources humaines. Il suffit, en
effet, de ne retenir des CV reçus que les fameux “25/35-Master2”, en
excluant les autres, puis de départager les finalistes en retenant le
candidat ayant une bonne bouille et qui, éventuellement, pratique un
sport collectif, s’adonne à un loisir original ou témoigne d’un stage
valorisant” ?
niveau zéro de la gestion des ressources humaines. Il suffit, en
effet, de ne retenir des CV reçus que les fameux “25/35-Master2”, en
excluant les autres, puis de départager les finalistes en retenant le
candidat ayant une bonne bouille et qui, éventuellement, pratique un
sport collectif, s’adonne à un loisir original ou témoigne d’un stage
valorisant” ?
Dans un autre article sur le sujet, le 30 août 2010, nous osions même cette préconisation iconoclaste : “D’ailleurs, pour de tels recrutements inutile de financer à prix d’or de
coûteux et fringants conseils en recrutement, ni de mettre en œuvre des
stratégies alambiquées : un honnête stagiaire BEP Bureautique devrait
largement faire l’affaire. Il lui suffit de composer deux piles de CV :
l’une composée des “25-35-Master2″ et la seconde des autres. Le choix
final se fait le plus souvent en fonction d’intuitions ou de ressentis”.
coûteux et fringants conseils en recrutement, ni de mettre en œuvre des
stratégies alambiquées : un honnête stagiaire BEP Bureautique devrait
largement faire l’affaire. Il lui suffit de composer deux piles de CV :
l’une composée des “25-35-Master2″ et la seconde des autres. Le choix
final se fait le plus souvent en fonction d’intuitions ou de ressentis”.
En ces temps de raréfaction de l’emploi (relativement) stable et de plans sociaux érigés en panacée, peut-on continuer à gaspiller ainsi la ressource humaine, la seule qui vaille au final, et à se soucier aussi peu des hommes ? Poser la question, c’est y répondre et il nous semble qu’une bonne partie des difficultés rencontrées par les entreprises ne sont finalement que la résultante de cette redoutable inconséquence. La crise a le dos large et nombre d’entreprises se portent aujourd’hui, malgré ladite crise, plutôt bien pour avoir pris en considération le bien-être et l’intérêt de leurs salariés.
Demain sur ce blogue :
Résultats en berne pour Adecco
Vendredi :
Bruit de bottes à la concurrence
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