Article relevé sur Les Echos.fr :
Le néerlandais, numéro deux mondial du travail intérimaire, a vu
fondre au troisième trimestre son résultat avant amortissement en
France, son premier marché en Europe.
par la mauvaise conjoncture européenne, notamment en France, Randstad,
numéro deux mondial du travail intérimaire derrière le suisse Adecco, a
publié hier des résultats trimestriels en net retrait. En baisse de
13 %, le bénéfice net du groupe néerlandais est ressorti à 68,8 millions
d’euros au troisième trimestre de son exercice 2012 (de juillet à
septembre), pour un résultat avant amortissement (Ebita) en chute de
9 %, à 145,4 millions.
En termes de
revenus, la hausse de 4 %, à 4,4 milliards d’euros, provient en partie
d’effets de change favorables et de la consolidation de SFN aux
Etats-Unis. Hors ces éléments, Randstad accuse une chute de sa
croissance organique par jour ouvré de 4 %.
L’une
des principales préoccupations concerne la France. Premier marché de
Randstad en Europe, le groupe y a vu ses revenus fondre de 12 % sur le
dernier trimestre et le résultat avant amortissement de 38 %.
continue à s’éroder rapidement et de nombreux clients européens
affrontent des conditions économiques incertaines », a indiqué Ben Noteboom, directeur général, constatant par ailleurs « le besoin urgent de réformes sur les marchés du travail en Europe ».
Face
à ces vents contraires, un plan de réduction des coûts sur le métier,
depuis juin, vise à économiser entre 70 et 100 millions d’euros en
rythme annuel d’ici à mi-2013. S’étant déjà traduites par une baisse des
dépenses de 18 millions d’euros, notamment à travers la fermeture de
40 implantations, ces mesures ont permis à Randstad de maintenir sa
marge brute à 18,2 % au troisième trimestre. Autre bonne nouvelle, la
réduction de 13 % de l’endettement en un an. Cela a suffi à contenter
les investisseurs, l’action Randstad ayant gagné 2,1 % hier à la Bourse
d’Amsterdam.
Le groupe français
Synergie, qui a, lui, publié hier son chiffre d’affaires sur les neuf
premiers mois de l’année, confirme la situation difficile dans
l’Hexagone. Celui qui se présente comme « le premier groupe français de
services au RH » a vu son activité sur son marché domestique s’inscrire
en retrait de 3,23 % au troisième trimestre, indiquant une dégradation
de la situation puisque la baisse est de 2,30 % sur les neuf premiers
mois de l’année. Synergie bénéficie en revanche de ses implantations en
Europe et au Canada sur des métiers porteurs (construction aéronautique,
énergies nouvelles, ingénierie…).
CORRESPONDANT À AMSTERDAM
Et bien, bienvenue au Club les amis PSistes et PDVistes !
bravo à randstat la marge brute est super bonne, les salaires des agences ne sont pas ceux adecco pourtant, bien sûr que c'est dur mais ils se préparent à devenir numéro un car ils sont bons sur leurs méthodes de travail, tant pire pour l'actuel number one
cette annonce me donne l'impression de préparer le terrain à un plan ??? c'est tout à leur honneur, car Adecco n'avait pas pris cette peine en annonçant des bénéfices records le jour même de l'annonce du Plan de départ "volontaire" mdr ! j'adore ce mot : "volontaire" ça me fait marrer !
Les "volontaires" désignés d'office
Les volontaires désignés d'office, c'est tellement vrai.
Nous sommes tous d'accord aujourd'hui pour dire qu'il s'agit bien d'un PSE déguisé sans les avantages d'un vrai PSE…
Randstad à tout compris, même si chez eux tout n'est pas rose, ils seront rapidement numéro UN.
Bientot un PSE chez les hollandais ?
Ceux qui tireront leurs épingles du jeux sont les ett locales avec leur souplesse, réactivité et compétitivité,des frais de sièges et pas d'actionnaires au dessus, elles ont un sens réel du service de par leur disponibilité que les groupes ont perdues. Les entreprises locales vont se trouver de plus en plus vers eux et tant mieux.