C’est aujourd’hui que la direction demande aux élus du CCE et des deux CE Adecco France de rendre un avis sur “le projet de modification de l’organisation des sociétés Adecco France et Adia et sur le projet de réorganisation des activités” et aussi un avis sur le plan de départs volontaires. En l’absence de cet avis, quel qu’il soit, l’entreprise ne peut déployer ces projets.
Quelles possibilité s’offrent à vos élus aujourd’hui ? Ils peuvent rendre un avis positif (orientation sado-maso), s’abstenir – ce qui constitue néanmoins un avis -, ou émettre un avis défavorable, ce qui apparaît le plus probable.
Peuvent-ils refuser de rendre un avis ? Oui, si la direction n’a pas répondu convenablement à l’ensemble des questions des élus ou s’il s’avérait qu’elle a procédé avec un manque de loyauté. Dans le cas contraire, elle pourrait invoquer et se pourvoir contre un délit d’entrave. Dans tous les cas, si vos élus refusent de se prononcer aujourd’hui, les discussions reprendront en septembre.
Ce qui revient à dire que, tôt ou tard, le projet sera déployé et qu’il ne s’agit que d’une question de délai. Bien sûr qu’un certain nombre de collègues attendent impatiemment cet avis pour se positionner et manifester leur souhait de quitter l’entreprise. Nous le savons et espérons qu’il pourront réaliser au mieux leur projet de mobilité interne ou externe, mais nous avons à cœur, depuis le début des négociations, d’anticiper sur les conditions de travail de la majorité des collaborateurs qui demeureront dans l’entreprise. Il est fortement probable qu’il leur soit demandé de travailler toujours plus, toujours plus vite, avec moins de ressources (c’est arithmétique, hélas) pour un salaire identique. Cette sombre perspective ressort, hélas, des rapports d’expertises réalisées pour le CCE comme pour les CHSCT. Nous avons déjà abordé la question et y reviendrons.
Plus que jamais, il sera indispensable aux “survivants”, comme les nomment nos experts, de se mobiliser et de s’engager collectivement aux côtés des syndicats. Nous sommes persuadés qu’un grand nombre parmi eux ayant vécu le PSE, puis le PDV actuel n’attendront pas le prochain coup dur pour nous rejoindre…
Des informations sur le sujet dès demain matin
alors attendons, mais à part cela faites reculer le projet si vous le pouvez, on a pas l'impression vraiment que vous vous battez comme il le faut, pardon, mais nous espérons nous les salariés que vous ne vous faites pas acheter, en se disant que vous aurez fait beaucoup mais que vous garderez votre place, bien que vous avez peur aussi peut être souvent dans les plans ce sont les partenaires qui passent en derniers, il faut regarder comment cela s'est passé dans d'autres sociétés, les vrais vrais n'existent plus ou alors nous attendons de voir merci pour tout