La direction vient de communiquer récemment sur un numéro d’appel gratuit, un numéro vert, pour tout salarié qui souhaiterait bénéficier d’un appui psychologique ou tout simplement discuter de façon anonyme avec un professionnel de l’aide psychologique. Cette démarche s’inscrit dans le cadre du Plan de départ volontaire en cours et les conséquences qui pourraient en résulter sur les moral des salariés.
De nombreux collègues n’ont pas bien compris la démarche et certains ne comprennent même pas comment la réorganisation en cours pourrait justifier ce type de moyen. Ainsi, ce directeur d’agence qui m’a dit : “Nous, ce n’est pas des psychologues qu’on veut mais des sous”, ce qui résume assez bien la situation. De nombreuses plaisanteries ont fusé sur le sujet et le moins qu’on puisse dire c’est que ce numéro vert a fait parler dans le réseau. J’ai même rencontré des salariés qui ne comprenaient pas la justification de ce numéro vert, d’autres qui estimaient que c’est un peu tard et que c’est en mars qu’il aurait fallu mettre en œuvre un tel dispositif. Bref, l’information a reçu un accueil pour le moins mitigé.
Mais ne nions pas qu’un certain nombre de salariés, plus fragiles, directement concernés ou faisant l’objet de pressions importantes pourront avoir besoin et recours à une aide psychologique ou tout simplement de se confier à une oreille neutre et anonyme. Ce numéro peut être appelé sept jours sur sept et vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
En tout cas, que les choses soient claires, le numéro vert ne devrait pas être utilisé pour réclamer une augmentation de salaire, se plaindre de son taux d’intéressement, du gel des rémunérations, de l’état de son agence, du retard des avenants, des primes versées de façon aléatoire, des objectifs contestés, de la disparition de la participation, de symptômes de la restructurite aiguë ou autres sujets de même genre… Sur l’ensemble de ces sujets, il demeure préférable de nous appeler.