Un certain nombre de salariés, entre 100 et 200, selon nos informations, ont fait grève la semaine dernière, à l’appel d’un syndicat, pour défendre leurs salaires et les conditions de travail. De nombreuses régions n’ont malheureusement connu aucune mobilisation.
Mais la grève est un acte sérieux aux conséquences importantes pour les salariés (perte de salaire…) comme pour l’entreprise et elle doit être déclenchée quand toutes les chances de réussite se trouvent réunies : elle doit forcément être unitaire, avec si possible l’ensemble des organisations syndicales, s’appuyer sur des revendications claires et réalistes et se dérouler selon une organisation pré-établie en commun.
La grève peut être le seul moyen d’action lorsque le dialogue entre les salariés et la direction est rompu ou que cette dernière semble frappée d’autisme et n’entend plus les légitimes revendications des salariés. C’est aujourd’hui le cas.
Nous déposons, ce jour, sur le bureau de François Davy, une revendication simple, concrète et ferme : nous demandons l’ouverture de toute urgence d’une négociation salariale avant l’été.
Seulement, et seulement si cette revendication n’était pas satisfaite, nous appellerons l’ensemble des organisations syndicales à un mouvement de grève dans le courant du mois de juin.
Nous avions d’ailleurs été les premiers, dès le 26 avril, à appeler sur notre blog à un mouvement de grève et à relayer le mécontentement grandissant de tous les salariés cadres et non cadres devant l’inertie de la direction.
Chez nous, les salariés le savent, pas de frénésie électorale, pas de « spam-fax », ni de battage électoral, pas besoin d’échéances électorales pour communiquer. Alors que certains découvrent les vertus d’un blog au moment de la préparation des élections, nous, nous rappelons que notre blog est mis à jour 5 fois par semaine et 12 mois par an depuis plus de trois années et comporte actuellement près de 900 articles consultables en ligne. Elections ou pas, vous avez droit à l’information.
Nous sommes opposés aux « feux de paille », à l’agitation brouillonne sans lendemain et privilégions un travail ferme, efficace et sans relâche.
Texte du tract CFE CGC faxé dans le réseau, lundi 16 mai
Pour télécharger le tract, cliquer ici
