Du 26 au 31 décembre rediffusion des articles les plus lus depuis l’été dernier
Article paru le 22 octobre 2019
Toute ressemblance avec des faits, personnages ou une situation… |
Dans
notre dernier tract, nous qualifiions le dialogue
social chez Adecco de décevant, qualificatif préféré par une majorité de
nos élus CFE-CGC à accablant, initialement choisi. Certes, les échanges
demeurent le plus souvent courtois et même cordiaux. Aucune chaise ne
vole, pas plus que ne claquent les portes ou ne fusent les noms
d’oiseaux. Ces constats posés, disons-le tout de go, ce dialogue social
ne nous convient pas. Nous avons beau y apporter le meilleur de notre
énergie, notre engagement quotidien, nos suggestions et notre travail,
force est de constater que les résultats demeurent bien plus que
décevants. Car, ne l’oublions pas, selon le proverbe, c’est bien à ses
fruits que l’on reconnait l’arbre et en l’occurrence, les fruits sont
pour le moins amers et rabougris.
notre dernier tract, nous qualifiions le dialogue
social chez Adecco de décevant, qualificatif préféré par une majorité de
nos élus CFE-CGC à accablant, initialement choisi. Certes, les échanges
demeurent le plus souvent courtois et même cordiaux. Aucune chaise ne
vole, pas plus que ne claquent les portes ou ne fusent les noms
d’oiseaux. Ces constats posés, disons-le tout de go, ce dialogue social
ne nous convient pas. Nous avons beau y apporter le meilleur de notre
énergie, notre engagement quotidien, nos suggestions et notre travail,
force est de constater que les résultats demeurent bien plus que
décevants. Car, ne l’oublions pas, selon le proverbe, c’est bien à ses
fruits que l’on reconnait l’arbre et en l’occurrence, les fruits sont
pour le moins amers et rabougris.
Notre
tract listait un certain nombre d’indicateurs incontournables de mesure
de l’efficience du dialogue social chez Adecco avec, entre autres : Un accord PAP de protocole électoral
fragilisant la représentation du personnel et notamment des cadres et
largement inférieur aux possibilités légales, le constat réitéré de
salariés permanents de moins en moins représentés dans les instances,
des salaires fixes gelés depuis 12 ans, ce qui est absolument unique
dans l’histoire des entreprises en France, un budget social CE au taux
le plus faible de la profession (facile à vérifier et nombreux articles
sur ce blogue), un accord GPEC obsolète et inactivé alors que se
multiplient les réorganisations et que se rapproche l’échéance “Adecco
2020”, plus de participation aux bénéfices depuis une douzaine d’années,
aucun accord d’intéressement malgré nos sollicitations répétées (et par
conséquent vraisemblablement pas de prime PEPA en 2020), aucun agent de
maitrise, ni assimilé-cadre parmi les plus de 3 000 permanents –
uniquement des cadres et des employés -, situation totalement inédite
dans le monde de l’entreprise.
tract listait un certain nombre d’indicateurs incontournables de mesure
de l’efficience du dialogue social chez Adecco avec, entre autres : Un accord PAP de protocole électoral
fragilisant la représentation du personnel et notamment des cadres et
largement inférieur aux possibilités légales, le constat réitéré de
salariés permanents de moins en moins représentés dans les instances,
des salaires fixes gelés depuis 12 ans, ce qui est absolument unique
dans l’histoire des entreprises en France, un budget social CE au taux
le plus faible de la profession (facile à vérifier et nombreux articles
sur ce blogue), un accord GPEC obsolète et inactivé alors que se
multiplient les réorganisations et que se rapproche l’échéance “Adecco
2020”, plus de participation aux bénéfices depuis une douzaine d’années,
aucun accord d’intéressement malgré nos sollicitations répétées (et par
conséquent vraisemblablement pas de prime PEPA en 2020), aucun agent de
maitrise, ni assimilé-cadre parmi les plus de 3 000 permanents –
uniquement des cadres et des employés -, situation totalement inédite
dans le monde de l’entreprise.
Continuons.
Toujours pas de véritable 13ème mois malgré la fusion avec Adia (en
1996…) dont les ex-salariés continuent d’en bénéficier, une prime PEPA 2019 plafonnée à 30 k€,
ce qui a exclu mécaniquement la quasi-totalité des cadres. Cette
injustice serait d’ailleurs passée inaperçue sans nos réactions
indignées (voir sur notre blogue). Ajoutons un accord de classification
inférieur à l’accord de branche et de toute façon demeuré lettre morte
et, de plus, parfaitement inopérant (toujours aucune passerelle
formalisée pour passer d’une classification à celle supérieure), un
projet de télétravail sans la moindre contrepartie, ni défraiement
(chauffage, électricité, équipement…), aucune véritable politique de
Qualité de Vie au Travail, ni de droit à la déconnexion…
Toujours pas de véritable 13ème mois malgré la fusion avec Adia (en
1996…) dont les ex-salariés continuent d’en bénéficier, une prime PEPA 2019 plafonnée à 30 k€,
ce qui a exclu mécaniquement la quasi-totalité des cadres. Cette
injustice serait d’ailleurs passée inaperçue sans nos réactions
indignées (voir sur notre blogue). Ajoutons un accord de classification
inférieur à l’accord de branche et de toute façon demeuré lettre morte
et, de plus, parfaitement inopérant (toujours aucune passerelle
formalisée pour passer d’une classification à celle supérieure), un
projet de télétravail sans la moindre contrepartie, ni défraiement
(chauffage, électricité, équipement…), aucune véritable politique de
Qualité de Vie au Travail, ni de droit à la déconnexion…
Nous posons à nouveau la question : faut-il poursuivre cette triste (et affligeante) énumération ?
Où
se trouve le dialogue social dans tout ça ? Dialogue tout court, oui,
convivialité, café ou thé, oui, mais pour aboutir à quoi ? Combien
d’élus sont-ils rompus à la négociation et à ses techniques ? Combien
sont capables de soutenir un dialogue ferme et équilibré avec le souci
constant du résultat et sans désir excessif de complaire à la direction ?
Combien sont animés par un réel appétit d’engagement collectif ?
se trouve le dialogue social dans tout ça ? Dialogue tout court, oui,
convivialité, café ou thé, oui, mais pour aboutir à quoi ? Combien
d’élus sont-ils rompus à la négociation et à ses techniques ? Combien
sont capables de soutenir un dialogue ferme et équilibré avec le souci
constant du résultat et sans désir excessif de complaire à la direction ?
Combien sont animés par un réel appétit d’engagement collectif ?
Notre
position catégorielle au service des cadres et de l’encadrement nous
interdit évidemment l’accès à une position majoritaire, sauf alliances.
Mais qui a réellement envie de négocier, fermement si nécessaire, et
d’obtenir des avancées ? En réponse à cette question, relire
l’énumération ci-dessus…
position catégorielle au service des cadres et de l’encadrement nous
interdit évidemment l’accès à une position majoritaire, sauf alliances.
Mais qui a réellement envie de négocier, fermement si nécessaire, et
d’obtenir des avancées ? En réponse à cette question, relire
l’énumération ci-dessus…
Mais
il n’y a aucune fatalité et nous nous positionnons comme le recours,
tout au moins pour les cadres, les agents de maîtrise et d’ailleurs ce
n’est pas un hasard si les scores électoraux de la CFE-CFC constituent à
ce jour le meilleur indicateur avancé du niveau de maturité de
l’encadrement dans les entreprises.
il n’y a aucune fatalité et nous nous positionnons comme le recours,
tout au moins pour les cadres, les agents de maîtrise et d’ailleurs ce
n’est pas un hasard si les scores électoraux de la CFE-CFC constituent à
ce jour le meilleur indicateur avancé du niveau de maturité de
l’encadrement dans les entreprises.
Triste bilan mais on compte sur vous pour secouer tout ça et continuer à agir pour nous
Il y a des vendus c'est sûr et tout le monde le sait mais on s'en fout à vous de nous défendre !