Les nouveaux métiers ainsi répertoriés sont de trois ordres :
– métiers paramédicaux intermédiaires ou à domicile (diététicien(ne) à domicile, infirmièr(e) médical(e), aide-kinésithérapeute…)
– nouvelles formes d’assistance aux patients (accompagnateurs de jeunes mères, de fin de vie, médiateur hospitalier, …)
– nouvelles formes de diffusion des soins (télémédecine, courtiers en unités de soins,…).
L’étude des données européennes permet de dresser les constats suivants :
– La formation des professionnels de santé est de plus en plus cruciale.
En particulier, les nouvelles technologies sont devenues incontournables dans le domaine de la santé. Leur intégration dans les systèmes de santé doit intervenir dès la formation initiale.
– De nombreux pays sont touchés par une grave pénurie de personnels de santé. L’Europe en général et la France en particulier souffrent de déséquilibres ou de micro-pénuries (fuite des diplômés des pays de l’Est, départs massifs à la retraite à l’Ouest, déséquilibres entre zones rurales et zones urbaines, désintérêt pour certaines spécialités…)
– Les flux migratoires des professionnels de santé sont une réalité. Ces migrations conduisent à un déséquilibre non seulement entre les états, mais également au sein d’un même pays.
– Dans ce contexte, le rôle des responsables des ressources humaines est de plus en plus important mais aussi de plus en plus complexe. D’autant que les nouvelles recrues du secteur, issues de la Génération Y, demandent à faire évoluer les modes de management et les métiers.
L’étude montre également que les problématiques de rémunération des personnels de santé n’évoluent pas et viennent aggraver les flux migratoires et les pénuries.