Régulièrement, c’est devenu un rituel, la presse se fait l’écho du moral des patrons ou de celui des ménages. Concernant ces derniers on nous dit que non seulement leur moral est en berne mais qu’en plus il se serait encore dégradé en juin pour le cinquième mois consécutif. C’est du moins l’INSEE qui nous le dit.
Situation économique, finances publiques et retraite soucient les Français au point que leur moral se trouve en recul d’un point supplémentaire pour arriver à -39, c’est-à-dire, paraît-il, à 21 points en dessous de la moyenne de toutes les valeurs depuis la création du baromètre en 1987. Et encore, la mesure a -t-elle été prise avant la pantalonnade des “Bleus” au Mondial… Sinon, on ne vous raconte même pas.
Nos concitoyens ne sont pas du tout optimistes, c’est une litote, sur l’évolution prévisible de leur niveau de vie et appréhendent de plus en plus le chômage. Ils sont aussi plus nombreux à penser que leur niveau de vie a baissé et qu’il va continuer dans ce sens. Tout cela nous semble frappé au coin du bon sens et fidèle aux données objectives dont nous disposons. Dur… dur de subir…
Seul point positif relevé par l’enquête mais maigre lot de consolation, les ménages chagrins jugent l’inflation stable et n’anticipent pas de hausse de prix. Tant qu’à avoir moins d’argent, autant que les prix n’augmentent pas trop. Monsieur de la Palice ne nous aurait sans doute pas épargné pareille considération.
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