S’il est vrai que chacun fait ce qu’il veut, ce départ inquiète le réseau et laisse forcément un goût amer dans l’encadrement. Partir comme cela en pleine restructuration, rebrousser chemin au milieu du gué ne contribue pas à rassurer les équipes. Le turn-over s’invite décidément à tous les niveaux de l’entreprise ! Dans une situation particulièrement difficile comme celle que nous vivons et avec les défis de taille que nous avons à relever, voir ainsi l’un des capitaines, et non des moindres, quitter le navire en pleine tourmente peut légitimement inquiéter.
Même si nous étions loin d’être d’accord sur tout, nous partagions volontiers un certain nombre de points de vue avec P.F., notamment sur la vision résolument commerciale et pragmatique qu’il avait de notre métier.
Nous en profitons pour dire et redire que la folle énergie consacrée depuis beaucoup trop longtemps à la structure, à la réorganisation, aux découpages, glissements, fusions, mutations, et aux aspects “politiques”, dans la plus mauvais acception du terme, vampirisent complètement les réseau. Depuis longtemps nous posons souvent ces mêmes questions : quand va-t-on enfin et de façon très concrète parler à nouveau du métier, de ses valeurs, des intérimaires, de leur fidélisation, de la satisfaction des clients, du goût pour le commerce et de tout ce qui a fait l’entreprise ?
