Alors que s’est achevée la période de volontariat, pendant laquelle notre communication s’est faite discrète sur le sujet afin de perturber le moins possible les salariés dans leurs choix, l’heure va être à certains bilans et constats.

Tout n’a pas été pour le mieux dans le meilleur des mondes, c’est le moins que l’on puisse dire. Sans vouloir revenir sur les errements d’Adecco Parcours et Emploi et d’Altedia, force est de constater que les formes n’ont pas toujours été mises pour les salariés et ceci à des niveaux divers.

Nous n’en sommes pas à mettre des bons ou mauvais points ou à mettre à l’index tel ou tel service ou entité mais, par exemple, l’Espace Mobilité Adia a fait preuve de certaines lacunes, pour faire dans l’euphémisme. Nous connaissons au moins trois salariés, candidats à la mobilité interne groupe et positionnés sur des opportunités chez Adia, qui n’ont pas fait l’objet du moindre entretien de sélection. Tout au plus ont-ils eu droit à un entretien téléphonique, prétendu de filtrage, dont ils n’ont jamais plus entendu parler.

D’ailleurs ces entretiens téléphoniques eux-mêmes peuvent être qualifiés d’approximatifs (méconnaissance du dossier et des postes à pourvoir, etc.) et devaient faire l’objet, dans les jours qui suivent, d’un avis de poursuite ou d’abandon de la procédure de recrutement. Dans les trois cas en question, le silence radio fut sans faille : rien, aucune réponse, aucun rendez-vous. Circulez, il n’y à rien à voir…

On ne peut jouer ainsi avec le destin des salariés dont l’un deux, par exemple, a vingt ans d’entreprise. Ce n’est pas acceptable et, agenda saturé ou non, il urge de mettre de la déontologie ou tout simplement un peu d’humanisme dans tout ça.

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