Sans mésestimer la portée des mesures sociales annoncées pour calmer « la douleur », l’essentiel concerne un avenir plus ou moins proche au gré des négociations qui vont devoir s’enclencher.
Qu’il s’agisse des problèmes de gouvernance dans les entreprises où les représentants du personnels sont présents, ou encore du partage de la valeur ajoutée et des profits dégagés, les chantiers seront ouverts mais les chemins tortueux.
S’agissant du dialogue social, la CFE-CGC a insisté sur le millier d’entreprises françaises où n’existe aucune représentation.
À propos du pouvoir d’achat, tout en se félicitant de voir les plus défavorisés de nos compatriotes quelque peu soulagés par les mesures ponctuelles annoncées, la CFE-CGC a fait inscrire au calendrier social l’examen du concept de revenu net disponible considérant la paupérisation croissante des classes moyennes.
Au-delà, c’est en intersyndicale, le lundi 23 février que nous analyserons le ressenti de chacun et déterminerons la suite à donner en confirmant éventuellement la manifestation du 19 mars 2009.