La direction avait répondu à l’ensemble des questions posées par les élus mais le niveau très insatisfaisant des mesures sociales aurait dû inciter l’ensemble des élus à ne pas se prononcer car, avis positif ou négatif, la direction va immédiatement appliquer ce qui est prévu. La limite légale de vote de cet avis pouvait être repoussée au 21 février, ce qui aurait laissé neuf malheureux mais précieux jours pour tenter encore d’améliorer et de sauver ce qui pouvait l’être.
La CFE CGC s’est prononcée clairement pour ne pas rendre d’avis aujourd’hui, tout comme la CGT, CFTC et FO. Seule la CFDT a cru bon de rendre un avis aujourd’hui. Elle était appuyée par certains “indépendants”.
La CFE CGC aura lutté jusqu’au bout et fait valoir de nombreuses propositions dont certaines ont été retenues. Cependant, l’heure n’est pas au triomphalisme et nous n’avons pas l’habitude à la CFE CGC de maquiller des semi-défaites en triomphes. Certains, passés maîtres dans le double discours vont vous expliquer que la direction est très radin et qu’ils se sont battus très fort pour vous, ne pensent bien sûr exclusivement qu’à votre bien et ont bien entendu obtenu plein de bonnes choses pour les salariés … et tralala tsoin tsoin…
La marge de manœuvre était étroite, c’est vrai, mais nos experts et avocats nous avaient indiqué les voies à suivre pour tenter d’améliorer les mesures sociales de ce PSE. Vous avez droit à la vérité : aucune de ces voies n’a été adoptée, ni même étudiée sérieusement. On a beau multiplier les experts et avocats, à un moment donné la décision revient aux élus qui doivent manifester le courage minimal de prendre une orientation difficile et ingrate dans l’intérêt des salariés.
Maintenant que les choses concrètes vont se mettre en place, nous demeurons, plus que jamais, à l’écoute et au service des salariés.
N’hésitez pas à nous contacter pour toute question touchant à la réorganisation, car dès vendredi, nous aurons la possibilité de communiquer librement sur ce PSE :