C’est sous ce titre pour le moins caustique “Un analyste dézingue Adecco et Randstad” que le site Boursier.com publie l’avis de la Deutsche Bank, la grande malade (en phase terminale ?) du système bancaire européen sur les deux majors de la profession : Adecco et Randstad. Arguant du ralentissement du marché un peu partout dans le monde et de la conjoncture, la banque cacochyme confirme son opinion négative sur le secteur de l’intérim et du staffing.
Au Japon, en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas comme en Europe en général, l’ensemble des indicateurs passent au rouge. Aucune surprise pour les lecteurs habituels de notre blog ! Pendant que nos éminences politiques glosent au pince-fesses huppé (G7) de Biarritz, la conjoncture économique se dégrade rapidement avec les conséquences sociales présentes et à venir que l’on imagine et sur lesquelles nous reviendrons, bien entendu.
Plus sérieux encore, la Deutsche Bank estime que les groupes de travail temporaire ont “mangé leur pain blanc” et devraient connaitre très prochainement un recul de leurs profits assorti d’un derating (déclassement) sur les marchés financiers.
Rien de nouveau sur le sujet – relire “Les budgets 2019 vont-ils tenir compte de la crise qui vient ?” ou plus récemment “Les milieux financiers anticipent une baisse d’activité de l’intérim” – mais ce qui nous importe c’est le sort des salariés et de leur rémunération. Lorsque des budgets sont établis dans le déni de la conjoncture présente ou à venir, il en va forcément de la rémunération des salariés. Nous connaissons nombre de collègues qui, malgré leur professionnalisme et les efforts déployés, stagnent au fixe, un fixe souvent sous-évalué puisque gelé depuis une douzaine d’années. Où trouver alors la motivation ?
Nous traiterons mercredi des conséquences sociales de la dégradation économique en cours, autre aspect essentiel de la situation, et tenterons les prévisions raisonnables que nous pouvons déjà établir à ce sujet. Mais en attendant, sortez couverts, rejoignez la CFE-CGC, le syndicat des cadres et de l’encadrement.
On y va tout droit 🙂
ça va swinguer là haut 🙂
Nous on fait notre boulot en local et eux n'ont toujours rien compris
c'est tout simplement le résultat de la somme de leur manque d'action "terrain" ce n'est pas le digital qui fidélise le client, ce sont les équipes agences et à force de tirer sur nous, voilà nous allons rentrer dans une nouvelle phase, fin des cdd / mobilité permanent, alors qu'il faut renforcer les équipes, renforcer les présences terrain, avoir une visibilité sur le local dans les partenariats sportifs, associations, etc….
Il y en certains qui se pavanent et font de la politique au G7 après avoir foutu la pression aux équipes et sans compter celle à venir ! Nous connaissons les pratiques et ce n'est pas ceux qui font bonne figure devant les politiciens qui sont les plus irréprochables question QVT ! A la place de certains, je me cacherai dans un trou de souris !!!
Il faut trouver 3000 TT de plus en France d'ici octobre !! Sur un marché qui stagne… Allez tous à vos voitures vélo ou chaussures de ville ! tous en prospection il faut satisfaire les actionnaires avant tout !
Si je comprends bien ça commence à sentir le roussi ? que propose l’entreprisse pour se démarquer et pour donner envie ? le "toujours plus de visites commerciales" commence à nous gonfler et ne résout rien
ça sent le PSE à plein nez
quand je vois que pour fournir 1 commande le temps que nous passons,trop drole l'opération chabot ! sur une semaine j'ai eu 1 tt avec mise à jour 🙂 ils vont enfin voir que le digital ne suffit pas, et que de "recutrer autrement" n'est pas simple 🙂 pas de paniques, c'est comme ça chaque annnée à la rentrée, dans 1 mois 1/2 ils vont lacher le champagne, regardez juste la ligne contribution directe en bas des états de gestion, l'entreprise s'en met plein les poches avec le retour des allègements, peut être qu'ils vont nous en donner un peu ! oh mon dieu dis mois pas que c'est pas vrai !