Pour la CFE-CGC, l’aide à la reprise d’une activité doit être l’une des priorités nationales vis-à-vis des personnes sans emploi. Le RSA tente de répondre à cet objectif, sans que le financement correspondant n’ait fait l’objet d’études sérieuses.

La CFE-CGC s’interroge sur la taxation des revenus du capital et du patrimoine. En effet, les revenus des placements et de l’épargne seraient taxés plus fortement, faisant passer leur assujettissement de 11 % à 12,1 %. Les petits épargnants et les catégories moyennes sont à nouveau mis à contribution. Les gros épargnants sont toujours protégés au Luxembourg, à Monaco, ou ailleurs… et en France par le bouclier fiscal.

Cette mesure nouvelle sort du chapeau présidentiel sans concertation préalable.

Dans une période difficile en terme de croissance et de pouvoir d’achat, est-ce raisonnable d’avancer à tâtons sur le financement sans même savoir à quoi correspond le 1,5 milliard d’euros estimé ?

Cette précipitation difficile à comprendre cache en fait un manque de rigueur dans l’estimation de la dépense nécessaire avec au final un risque de décalage entre le 1,5 milliard d’euros estimé à la louche et les besoins réels.

Pour la CFE-CGC, une opacité de plus dans les mécanismes de financement !

Communiqué de la CFE CGC du 29 août 2008

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