L’accord national interprofessionnel sur le stress au travail, finalisé le 2 juillet, a été approuvé par la CGT le 11 septembre dernier. Toutes les autres organisations syndicales (CFDT, CFTC, FO et CFE-CGC) et patronales (Medef, CGPME et UPA) avaient déjà validé les conclusions du texte qui est donc désormais adopté à l’unanimité.
Cet accord est la transcription en droit français de l’accord européen de 2004. Il a pour but d’« augmenter la prise de conscience et la compréhension du stress au travail, par les employeurs, les salariés et leurs représentants », et « attirer leur attention sur les signes susceptibles d’indiquer des problèmes de stress au travail ».
Cette reconnaissance est pour le moment un peu timide et surtout très générale et il revient aux partenaires sociaux, en concertation avec l’entreprise, de lui donner corps et de définir des modalités d’action.
Chez Adecco, la CFE CGC réclame depuis plus de 4 ans que l’on ouvre un débat sur ce sujet particulièrement prégnant dans les sociétés de services aux entreprises. Au niveau national la CFE CGC est reconnu comme pionnière sur le sujet et d’ailleurs un rapide détour sur le site confédéral permet d’apprécier l’importance de ce sujet pour ce syndicat.