C’EST UN SCANDALE !
Les remontées ne sont pas tristes, façon de parler, mais en tout cas révoltantes. Voici quelques témoignages pris parmi tant d’autres :
“J’ai appelé chez APE pour leur demander comment faire pour postuler dans l’une des filiales du groupe et mon interlocutrice m’a dit qu’elle ne savait pas et qu’elle allait se renseigner”
“Le consultant ALTEDIA n’a pas encore connaissance des mesures d’accompagnement et n’a donc pas pu me renseigner »
“Le relais RH de ma région est en congé et je ne sais pas qui le remplace »
« J’ai appelé, on m’a indiqué que l’on me rappellerait car le consultant est déjà en entretien mais on ne m’a pas rappelé dans la journée et je ne sais pas quand j’aurai accès à l’information »
« J’ai un projet de reprise d’entreprise en cours de finalisation et le consultant ne sait pas quelles pièces je dois fournir pour être éligible au départ, je risque de passer à côté d’une opportunité »
« La personne appelée ne savait même pas le montant de l’indemnité correspondant à mon cas»
“Je suis en congé parental et malheureusement je n’ai pas été informée par ma direction régionale des détails de ce PSE. J’ai réussi à avoir des éléments mais j’ai quelques interrogations”
On pourrait en égrener comme celles-là des dizaines…
Nous avions déjà dénoncé une période de volontariat beaucoup trop courte, ne laissant pas aux salariés le temps de se positionner correctement, même dans l’hypothèse où les moyens mis en oeuvre auraient été convenables. Nos experts nous avaient conseillé d’obtenir à tout prix de la rallonger de façon subtantielle. Ce qui ne fut, bien entendu, ni demandé avec force, ni accepté.
Par ailleurs, nous avions de nombreuses fois mis en garde contre le danger de ne solliciter que des filiales du groupe, sachant par expérience que les marchés captifs ne sont pas les mieux traités… (cf. la problématique du sandwich SNCF… ce serait long à expliquer). Rien ne vaut une saine concurrence établie sur un cahier des charges complet et un suivi rigoureux.
Or nous constatons que le traitement du suivi de ce PSE a été traité à la légère. Le manque d’effectif et l’insuffisance de formation des personnes censées répondre aux questions des salariés sont criants et provoquent la légitime colère de ceux dont le poste est supprimé et qui n’en font pas moins l’effort de se positionner sur des mobilités internes ou externes. Voilà des économies de bouts de chandelles qui risquent de coûter très cher.
Nous sommes là pour vous défendre, n’hésitez pas à nous remonter votre expérience, heureuse ou malheureuse en nous écrivant : cfe.cgc.adecco@gmail.com