Les plaintes continuent à tomber

La liste des plaintes et mécontentements s’allonge au sujet des numéros verts d’Altedia et d’A.P.E. Il y à des cas où si la situation n’était malheureusement pas aussi pénible, nous serions tenté de nous laisser aller à un fou rire bienfaiteur à l’évocation de certains témoignages.

Ainsi, une salariée nous écrit : “J‘ai contacté Altedia pour savoir si la clause de non concurrence serait levée si on trouvait une solution en externe (poste de consultant dans un cabinet de recrutement). Personne n’a été capable de me répondre, personne ne sait…….C’est inadmissible. Par leur manque de compétence j’ai raté une opportunité réelle.”

C’est vrai qu’il y à quantité de questions complexes et parfois subtiles pour lesquelles la réponse est loin d’être évidente mais là c’est un peu gros. Comment le conseiller appelé peut-il ignorer que la clause de non-concurrence ne s’applique pas à un salarié désireux d’intégrer un cabinet de recrutement puisque ce n’est ni la même activité, ni la même convention collective… ?

Autre exemple de message reçu : “Tout d’abord merci encore pour la réactivité dont vous avez fait preuve pour répondre à mes premières questions.
J’ai envoyé ces mêmes questions à mon Relais RH en fin de semaine dernière et j’attends encore les réponses !
Cela fait 9 ans que je travaille pour Adecco et je suis atterrée de la façon dont est géré le “projet mobilité”, je trouve cela inadmissible au regard d’un groupe comme le notre (…)”

On n’ose imaginer comment ont été établis le cahier des charges de la commande, la méthodologie de la démarche et les outils de mesure de la satisfaction.

Tout au long de la négociation, nous avons exprimé des doutes importants sur les moyens dont dispose la fonction RH pour mener à bien cette réorganisation appuyée sur un PSE. A chaque fois il nous a été répondu, sur un ton un peu désinvolte, que tout était prévu et qu’il n’y avait aucun problème. En gros qu’il était important de circuler car il n’y avait rien à voir. Pourtant, tout ce qui arrive était tellement prévisible !

Nous aurions, hélas, préféré nous tromper.