La nouvelle vient de tomber : Adia va procéder à 350 suppressions d’emplois et la fermeture d’une centaine d’agences. C’est donc un nouveau PSE que va subir la principale filiale d’Adecco France en raison d’une conjoncture qui reste sombre et dont on n’entrevoit pas la moindre embellie.

Quant à nous n’ayons aucune illusion, des moments difficiles nous attendent et la direction vient de proposer aux partenaires sociaux d’Adecco de réouvrir la GPEC (Gestion Prévisionnelle des Emplois et Compétences). Ce n’est bien entendu nullement à l’initiative de la CFDT comme le claironne un tract parvenu hier dans le réseau. Cette GPEC servira malheureusement à encadrer et accompagner de nouvelles suppressions d’emplois par centaines. Cela, le syndicat-maison ne vous le dit pas. On se demande bien pourquoi…

Il tente aussi, assez pitoyablement, de se prétendre à l’origine de la suppression des départs contraints, ce qui pourrait un instant faire rire aux larmes si la situation n’était si pénible. Vous devez savoir que c’est la direction qui, à sa seule initiative, nous propose ce marché : suppression des départs contraints contre ouverture d’une GPEC. Il était vraiment difficile de refuser même si l’on sait bien que c’est un certain nombre de fois 67 emplois qui, au final, vont être supprimés. Maintenant, il est illusoire de penser qu’une entreprise qui perd à peu près de 40% de son volume d’activité sur un marché qui s’effondre dans les mêmes proportions, peut maintenir durablement un réseau et un effectif stable. Nous avons donc choisi le moindre mal, la GPEC, car il n’y à pas d’autre façon d’accompagner au mieux et dans l’intérêt des salariés la réduction du réseau et des effectifs.

Quant à l’ouverture à des recrutements de CDD, alors que selon les propos de François Davy lui-même, mille emplois on été supprimés dans le groupe en un an, cela nous paraît particulièrement inopportun et indécent voire choquant : on ne peut à la fois détruire mille emplois et venir réclamer une autorisation de recrutement de CDD. La CFE CGC, FO, la CFTC et la CGT s’y sont bien entendu opposés. Seul le syndicat-maison a donné son accord à l’issue d’une pitoyable mais hélas classique manipulation.

N’usons pas davantage nos doigts sur le clavier car aujourd’hui ne sont plus trompés que ceux qui le veulent bien. Salariés cadres, assimilés et non cadres, vous pouvez compter sur nous pour vous défendre au mieux de vos intérêts pendant cette période difficile.

1 COMMENTAIRE

  1. il serait de bonne initiative que ce plan de sauvegarde soit basé sur le volontariat et que l'entreprise fasse appel au volontaire aprés en avoir défini les modalités financiéres et sociales de départ.favorisés les mesures d'ages égalemnts .Et que les sindicats réunisse en assemblées générales le personnel afins de discuter avec eux de leurs attentes c'est primordial de se réunir et d'écouter le personnel et nonpas par réunion téléphoniques ou tout est déja réglés……

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