Question : des résultats (très relatifs d’ailleurs) peuvent-ils tout justifier ? Peut-on au nom du profit bafouer la dignité humaine et le respect des salariés ? Est-il normal qu’un comportement hiérarchique déviant ne rencontre aucune possibilité de recours en interne ?
Le harcèlement moral, la discrimination anti-syndicale et anti-élus, au sens large, relèvent du pénal et sont des délits reconnus et sanctionnés lourdement. La CFE CGC se trouvera toujours en première ligne pour les dénoncer là où ils seront identifiés. En cas d’enquête, les témoins ne s’étant pas manifestés sont, bien entendu, également poursuivis par la justice.
Nous affirmons qu’une entreprise moderne doit parfois être amenée à faire le ménage quand cela devient nécessaire d’autant que les harceleurs et ceux qui pratiquent la discrimination syndicale sont généralement loin d’être irréprochables par ailleurs…
Ainsi des cas nous sont remontés de salariés ballottés d’affectations provisoires en missions “bouche-trous”, sans que jamais ne leur soit proposée la moindre perspective ou au moins une explication satisfaisante. La crise n’explique pas tout et un certain besoin d’une souplesse raisonnable ne justifie pas tout non plus. Ce sont des méthodes sournoises qui finissent par miner les résistances les mieux trempées et saper, jour après jour, le moral des salariés en question.
Un salarié victime de ces comportements se doit d’alerter son délégué syndical, l’inspecteur ou le médecin du travail. Un témoin a, quant à lui, le devoir moral et légal de parler et de témoigner.
N’hésitez pas à prendre contact avec l’un de vos représentants de la CFE CGC.