Voici le texte intégral du communiqué de la CFE CGC sur l’identité nationale :
“A un moment où l’on entend beaucoup parler de respect de l’identité nationale on ne peut qu’être confondu par le comportement des politiques, des hauts fonctionnaires et des entreprises à ce sujet ! C’est à qui fera le plus pour enterrer la langue française.
Délibérément et de manière unanime, que cela soit à Bruxelles ou dans les réunions de travail les plus anodines en France place à l’anglais !
Il y a dix ans la moitié des textes européens étaient en Français, ils sont quasi tous en anglais avec l’appui enthousiaste de la délégation française ! Même les accords sur le stress et la violence n’ont qu’une déclinaison anglaise !
Les entreprises excellent également à ce petit jeu au point que près de 25 % des cadres interrogés dans un sondage réalisé pour la CFE-CGC se plaignent d’être contraints de travailler dans une langue qui n’est pas leur langue maternelle (http://www.cfecgc.org/e_upload/pdf/cfecgc_stressvague_12.pdf).
Le vrai respect de l’identité française n’est-il pas le respect de la langue et des valeurs plutôt que quelques mouvements de menton vis à vis de pauvres hères errants.
Le vrai respect de l’identité française n’aurait-il pas été d’exiger que tous les brevets fussent traduits en français plutôt que de permettre leur diffusion de référence en anglais selon le protocole de Londres avec les risques de sécurité que l’on devine.
La CFE-CGC réclame que chacun puisse travailler dans sa langue maternelle, au moins dans son pays et que le pluralisme linguistique soit la règle dans l’éducation.
Source : CFE CGC site confédéral