Les délégués syndicaux de la CFE CGC, élus au CE, ont déjà eu à intervenir pour que soit clarifiée la situation et surtout la rémunération des salariés permanents participant à des inventaires pour le compte de leurs clients, le plus souvent des grands noms de la distribution.
Aujourd’hui, les conditions sont floues et rien n’est vraiment formalisé. Il est demandé à des responsables ou assistant(e)s de recrutement ou à des directeurs d’agence d’être présent(e)s sur les lieux de l’inventaire jusqu’à des heures tardives le soir ou, à l’inverse, très tôt le matin. Ce peut être minuit ou plus tard encore le soir ou dès cinq heures du matin, le plus souvent pour des opérations de pointage ou de gestion administrative.
Or, pour ces opérations qui sont loin d’être exceptionnelles puisque certaines agences contribuent à une quinzaine ou davantage encore d’inventaires par an… aucune rémunération complémentaire n’est prévue. Pas d’heures majorées, pas de prime… rien ! Le sourire et les encouragements de la direction ne sont pas même garantis.
Dans le meilleur des cas les salariés récupèrent à l’identique, sans tenir compte d’aucune majoration, et dans le pire l’activité soutenue de l’agence interdit même cette maigre compensation.
La CFE CGC Adecco considère qu’il est plus que temps de formaliser la rémunération de ces heures de travail de nuit. Les inventaires représentent sans doute une opportunité de chiffre d’affaires complémentaire, et c’est tant mieux, mais pourquoi les salariés du réseau impliqués dans ces opérations devraient-ils être les seuls à ne pas en bénéficier ?
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